la petite communauté des francophones Balneário Camboriú.
Après le carnaval, c’est le retour aux choses sérieuses, la rentrée des classes, le retour au bercail, et les affaires qui reprennent. J’ai parfois la nostalgie des jours froids, car quand il s’agit de travailler, il faut mieux être dans une ambiance relativement fraiche car cela stimule un peu l’esprit. Par plus de 30° on reste plus au moins avachi et il faut être triplement motivé pour travailler sérieusement! Heureusement nous avons gagné une heure aujourd’hui
Il arrive parfois qu’une petite indigestion vous importune. Peut-être un excès de bière et de Caipirinha, vous avez été piqué par une araignée et pof vous devez aller aux urgences. On panique un peu car on ne sait pas où aller! Vous avez sans doute une assurance qui fonctionne avec votre carte visa, mais avant de pouvoir les contacter, il se peut que vous ayez besoins d’un médecin! Au diable les assurances dans un premier temps.
Ici il y a un service de santé privé qui marche bien, c’est UNIMED et ils acceptent les personnes qui n’ont pas souscrit à leur assurance. Il faudra néanmoins payer à l’avance la visite chez le médecin qui coûte aujourd’hui 150 réals et si vous êtes interné il faudra payer un peu plus, mais entre temps vous aurez contacté votre contact chez Visa ou autre assurance voyage! N’oubliez pas de demander des reçus car votre Sécurité Française va vous en rembourser une partie.
Pour trouver un UNIMED dans la ville où vous êtes demandez juste au taxi de vous y emmener.
Si vous n’avez pas d’argent, il faudra aller aux urgences locales, il faudra faire la queue, mais c’est quand même pas la mort. De toute façon, quand on voyage il y a toujours un risque.
Le Brésil avec de l’argent c’est coooo!
Une de mes filles vient de terminer l’école, ça me rappelle le bon temps! Pendant presque trois mois, c’est la bulle, le soleil, la plage, les cousins, bref une fabrique de bonheur à l’état pur. Cela dit l’école termine, mais pas les mensualités de paiement! On continue à payer! Tous les mois 400 Euros soit 5000 Euros par an pour deux enfants! Ok à Sao Paulo, c’est bien plus cher, mais déjà 5000 € par an, sans compter les uniformes et les à côtés, c’est très cher!
A ce prix ont pourrait penser avoir de la qualité, mais on a juste un truc assez moyen! Les élèves étant des clients, ou des enfants de client, c’est toujours « nota 10 » enfin pas vraiment, mais il est impossible de savoir si nos enfants gazent bien ou pas dans l’école, c’est toujours bien. Ok nous pensons qu’elles tournent bien nos filles, mais on aimerait des avis objectifs.
Cela dit, une chose est sûr, l’éducation qui est donnée, apporte un résultat important, nos filles aiment l’école, aiment étudier et elles ne sont pas agressé par un instituteur un peu exigeant. Le rythme d’apprentissage est bien mois dur qu’en France et c’est peut être là une bonne chose. Après tout, un an d’avance ou de retard, on s’en fout pas mal avec l’age.
Quelques remarques tout de même
Pas simple, en France on se plaint d’une éducation trop rigide avec des suicides à la clé, ici c’est trop laxiste, tout est beau, très beau, le paradis. L’enfant est un peu roi ici, et les parents sont laxiste. Quand la vie active va les frapper, ça va être très dur, il me semble!
Le prix des carburants ces trois dernières années a été je dois dire relativement stable. Mais ce mois, les prix ont augmenté de 20%. Et le prix du litre d’alcool est presque à 2 Real, il est à 1,999 real dans les stations de Petrobras (notre Total local). Le prix de l’essence qu’on appelle Gasolina est à 2.70 € soit 1 Euro le litre. 
Mon sport favori est de trouver des prix plus bas, mais ces derniers temps c’est très difficile!
Vous allez me dire qu’il faut mieux rouler avec de l’Alcool, mais en vérité, les moteurs à Alcool consomme 30% de plus en Alcool, ce qui fait que la différence de prix entre les deux combustibles est toujours de 30%. C’est obligé car on pourrait du jour au lendemain tuer la production d’Alcool au profit de l’essence et vice versa (dans l’autre sens on s’en fout un peu)
Par esprit citoyen, je mets systèmatiquement de l’Alcool dans mon Chevrolet Zafira, qui fait en ville 20 litres au cent et 10 litres au cent sur la route. Oui vous avez bien lu, 20 litres au cent! OUi le Chevrolet Zafira, que nous connaissons en Europe comme Opel Zafira est un glouton.
Il y a deux différences fondementales avec l’Opel Zafira que nous connaissons en Europe
1) Le nouveau modèle n’existe pas, on achète donc des voitures neuve qui date de 20 ans en terme de conception.
2) Le modèle vendu ici est pourvu d’un moteur Chevrolet, ce qui fait que quand on accèlère on sent que c’est un gros moteur (ça fait vroum vroum à la mode des voitures américaines) d’où cette consommation excessive
Bref tout cela pour dire qu’ici rouler en voiture est un luxe, les voitures sont plus chères, l’essence est chère et les moteurs sont obsolètes. Mais tout le monde à l’air d’être content, personne ne se plain vraiment, c’est formidable.
Voilà ici nous achetons des voitures neuves qui ont 30 ans, les marges des constructeurs sont énormes
A notre qu’à Sao Paulo, les prix sont moins élevé, il y a moins de taxe. Ici je parle de Santa Catarina au Sud du Brésil.
Il est vrai qu’en France, quand on doit passer notre voiture au contrôle technique, c’est toujours une contrainte, une perte de temps et de l’argent gaspillé. Cela dit quand vous habitez dans le tiers monde, les pays émergeants , les pays des nouveaux marchés et qu’on voit de véritables ruines sur la route, on rêve du contrôle technique, car ces voitures qui roulent sont de véritables cercueils ambulants, non seulement pour les passagers du véhicules mais pour tout le monde.
Alors on se dit quand même, que le Brésil devrait vraiment obliger les propriétaire de voiture à faire un contrôle technique qui commencerait tout doucement avec les voitures de plus de 10 ans. Cela a plusieurs vertus
1) diminuer le nombre d’accidents sur les routes, (au Brésil, il doit y avoir il me semble plus de 45 000 morts sur les routes par an)
2) rénover le parc automobile car bon nombre de voitures sont à mettre à la casse directement, comme cette voiture que j’ai prise en photo aujourd’hui.
3) lancer un nouveau commerce du contrôle technique et favoriser les ateliers de remise en états des véhicules
4) Augmenter les recettes de l’Etat. Ici tous les ans, vous avez à payer une vignette qu’on appelle IPVA, c’est un impôt sur les voitures qui coute très cher surtout quand la voiture est neuve, par exemple notre Chevrolet Zafira que nous avons acheté neuve il y a presque 3 ans, nous coute 1200 reals d’IPVA, soit 1,5% de la valeur marchande de la voiture.
Bien sûr, il y aurait un peu de corruption, mais au final, tout le monde y gagnerait. On sait également que le Brésil a d’autres chats à fouetter, et il a aussi un mal fou à faire respecter les lois en cours, mais la structure est en place, quand on va payer l’IPVA on devrait se pointer avec le certificat de contrôle technique et hop c’est tout bon, pas de certificat= interdiction de rouler avec la voiture.
Hier il y a eu une panne d’électricité au Brésil, du à un problème au barrage d’Itaipu, un des plus grands barrages du monde que je vous conseille d’aller visiter si jamais vous passez par les fox d’Iguaçu, un des plus beaux sites du monde avec les plus belles chutes d’eau du monde. Je n’exagère pas, les chutes du Niagara c’est nul par rapport à Iguaçu j’ai visité les deux!
Le Brésil tourne à fondces dernières années, alors on produit, produit, produit, la sidérurgie fabrique des voitures et les constructions civiles ont besoin de béton et tout cela consomme de l’énergie et y en a pas assez au Brésil, alors de temps en temps on a des petites pannes extraordinaire à l’échelle du pays, c’est énorme.
Le Brésil est un gros verre d’eau plein à raz-bord, et tout est un peu calculé limite rupture ; les ports, les routes, les usines d’électricité, les égoûts tout est dimensionné à la moyenne et non au pic. Ok pas tout, mais pas mal d’infrastructures sont vraiment peu dimensionnées pour le futur.
De ma petite fenêtre, je vois tous ces camions transportant des nouvelles voitures et je ne vois pas les routes s’agrandir. j’ai l’impression qu’on est dans une marmite qui va exploser. Mais oh! surprise elle n’explose pas, c’est peut-être parce que les Brésiliens sont fatalistes, peu planificateurs et surtout peu pessimistes que notre Brésil ne pète jamais. En plus comme le crédit tourne à plein régime, les Brésiliens ne se sont jamais senti aussi heureux matériellement parlant qu’aujourd’hui. Alors une petite panne d’électricité, c’est peut être l’occasion de faire une petite fête et de ne pas regarder les novelas abrutissantes qui passent à la télé.
Je n’écris plus beaucoup sur ce blog, on appelle ça du slow bloggging. Mais c’est surement parce que je suis en train de muter, et qu’après 3 ans dans ce merveilleux pays, il y a énormément de choses qui me gonflent et comme je n’ai pas trop envie de me plaindre, je n’ai donc pas envie d’écrire. Le Brésil marche sur la tête, la monnaie le Real se porte très bien, ici l’industrie de bâtiment continue comme si de rien n’était. J’ai un ami qui travaille dans les études de fondations d’immeubles qui me dit que son carnet de commande est plein, et c’est quand même lui qui voit passer les projets en premier.
Il y a un truc qui me gène, j’ai quand même l’impression que tout ça est un peu factice, qu’une bombe se cache derrière toutes cette opulence. Cela dit, je pensais que la crise allait nous tomber dessus après le carnaval de cette année, mais rien ne s’est passé, et les gratte-ciel nouveaux se dressent toujours au fur et à mesure des semaines. Je pensais que la monnaie allait en prendre un coup, mais elle est revenu au taux nominal d’avant la crise, mais les prix ont augmenté, ce qui fait que mon pouvoir d’achat diminue.
Je suis surpris toutefois car les salaires ici ne suivent pas, les gens sont toujours payés comme des esclaves affranchis, alors ma seule explication c’est le crédit ouvert à flot, tout le monde achète. J’ai vu quelqu’un payer un pack de 12 litre de lais en 4 fois sans frais. Le credit revolving, le « cheque especial » , le crédit instantané, « compra facil », les Brésiliens tombent sous le charme de cet argent facile, avec le premier paiement dans trois mois.
Ca se voit sur le visage, les Brésiliens sont plus « heureux » ou disons plus sereins. Il faut dire qu’avant le plan réal, c’était l’inflation galopante, pour vous donner un exemple pour un produit qui valait 100 vous aviez la possibilité de l’acheter à crédit sur 4 mois en remboursant 50 par mois! Incroyable non?
Je suis surpris qu’ici les livres soient chers, deux fois plus cher qu’en France! Merde, c’est la base de la connaissance, à moins que la nouvelle génération deviennent plus smart en regardant les « Novelas »?Non je ne comprends pas.
Ok on a trouvé du pétrole sous la mer, y a plus de terres cultivables au Brésil qu’en Chine, y a des minerais, c’est vrai ça aide, mais il y aussi une bande de corrompus au Gouvernement, et Lula, même si hors de chez lui tout le monde l’aime, c’est quand même un analphabète qui a un « cul bordel nouille » et qui ne doit son succès qu’à deux choses, le génie du Président d’avant F H Cardoso, et la conjoncture économique favorable, qui a été au plus fort jusque l’année dernière?
Je ne comprend rien, tout marche ici, mais comment se fait-il qu’un pays où le coût de la vie est plus cher qu’en Europe et où les gens sont payés à coup de triques, marche-t-il aussi bien? Ca cloche oui ça cloche.
Un exemple le prix du megabit/seconde ici est 12 fois plus élevé qu’en France? !!!! ! ,? (cf ce billet sur blogmotion? C’est incroyable.
Non va y avoir une couille, mais quand?
Youpi l’été est déjà là, nous voilà parti pour 8 mois de beau temps, la fête.
Stay tune!
Une des idées fausses qu’on a du tiers monde ou peut-être des pays émergents est que le coût de la vie dans ces pays est moins élevé c’est pour cela qu’on peut vivre avec un petit salaire. C’est un cliché complètement absurde et donc complètement faux.
La coût de la vie au Brésil est plus élevé, bien plus élevé. Je vous donne quelques exemples!
1) l’éducation! Hors de question de laissez les enfants dans l’école publique, il faut donc mettre les enfants dans une école privée. Le coût varie entre 300 € par mois et 1000 € en fonction du lieu et de l’école.
2) Santé ! En France on peut très bien ne pas avoir de mutuelle, évidemment pour les dents et les lunettes c’est un peu dur, mais regardons ce qui se passe au Brésil. Encore une fois si on ne paye pas, on pourra aller voir un médecin, mais il va falloir faire la queue. Bref pour une urgence, il vaut mieux être assuré dans le privé, cela va coûter environ 350 € par mois pour une famille de quatre personnes, mais les consultations restent payantes, les médicaments restent payants, les dents et les lunettes restent payantes.
Voilà deux postes gratuits en France qui sont payants au Brésil :
3) la sécurité. Un digicode suffit en France, ici au Brésil, c’est moins évident, il faut se payer une petite sécurité personnelle, cela se traduit par du gardiennage et ça coûte cher. En plus des clôtures électriques! Même si le prix est abordable, pas plus de 50 € par mois pour une télésurveillance sans caméra!
4) les services! le téléphone, le mobile et l’internet sont deux à quatre fois plus cher. Je paye moins cher par skype pour appeler la France, que pour appeler mon voisin.Ne parlons pas de la télé par câble qui est également doublé.
5) l’électricité! C’est le double qu’en France et ça tombe en panne souvent et surtout le courant fluctue tellement qu’il faut s’équiper de régulateur de tension sinon vous équipement vont vite exploser (du vécu)
6) Les livres: là c’est vraiment pénible, mais payer des livres 2 fois plus cher qu’en France, ça fait mal.
Bref, si on fait une comparaison, on s’aperçoit qu’au final vivre en France c’est moins cher. Deux choses sont néanmoins moins chères au Brésil, c’est le personnel de maison et la nourriture, là on ne peut pas se plaindre. Cela dit, quand je parle de nourriture, je parle de nourriture de base. Si on veut manger un bon chocolat (non importé de Suisse) on va tout de même payer 25 € le kilo!!
En effet ne confondons pas tourisme et émigration !
Vous allez me dire, mais comment font les Brésiliens qui gagne le smic (200 € par mois)? Et bien il ne font que manger. Le reste passe à la trappe. Pour boire j’avais oublié, le litre d’alcool fort (cachaça) est à 1 € le litre, alors on peut facilement devenir alcoolique à moindre frais.
Tu aimes le Brésil? c’est une des premières questions que me posent les Brésiliens, ils sont toujours curieux de voir un étranger vouloir vivre ici, alors que la plupart des Brésiliens révent d’aller vivre ailleurs. (c’est quand même le 3 ième pays avec le plus d’homicide au monde) Cela éveille la curiosité. Puis viennent les questions sur les différences entre les Brésiliens et les Français et la première anecdote que je raconte c’est celle qui est arrivée en mars 1990 quand le Président Fernando Color decida de geler les livrets de caisse d’épargne de tous les Brésiliens. Du jour au lendemain, plus personne ne put retirer un sous de la caisse d’épargne (caderneta de poupança) et autant dire que certaines personnes sont devenus pauvres du jour au lendemain. Les très pauvres étaient déjà pauvres mais c’est surtout la classe moyenne qui en a bavé.Les très riches toutefois sont restés riches. Il s’en est suivi un désastre économique, mais ce n’est pas le sujet.
Le sujet a été pour moi le premier choc culturel. Imaginez ne serait-ce qu’une seconde qu’un Président Français ait l’idée de faire la même chose en France? I.M.P.O.S. S.I.B.L.E, et I.M.P.E.N.S.A.B.L.E. Mais imaginons quand même. Je pense qu’une heure après tout le monde serait dans la rue, la grève serait générale et même les PDG feraient grève, et la tête du président serait déjà guillotiné.
Et bien au Brésil, rien ne s’est passé, les gens ont un peu râlé, puis se sont dit « Si dieu le veut tout va aller bien » et l’entraide a fait son boulot. Bien sûr l’argent été bloqué, mais travaillait toujours, les Brésiliens ont pu récupérer leur bien intégralement et s’en ait suivi des actions en justice où le gouvernement a été condamné à verser des dommages et intérêts à ceux qui ont porté plainte (mais peu de gens ont porté plainte)
C’est ça le Brésil, pays de gens pacifistes, pas exigents, cool quoi! Le Brésil c’est cool, c’est pas cool
Ici aussi, il y a un slogan qui dit : le Brésil, tu l’aimes ou tu le quittes. On dit ça quand on commence à critiquer les Brésiliens. Mais avant la critique, il y a la remarque et la constatation. Alors je ne critique pas, je constate. Pourtant, il y a les lois qui vont bien, la loi séche qui nous interdit de boire une goutte d’alcool, ce qui n’empêche aucun Brésilien de sortir complètement bourré de boîte de nuit et de prendre le volant. I
il y a aussi les gendarmes couchés (lombada) qui vous bousillent vos suspensions mais qui heureusement sont remplacées par des radars électroniques. Ce qui est gênant c’est que dans 80% des endroits où la vitesse est limitée à 50km/h les radars commencent à flasher à 40km/h (ok c’est quand même indiqué) ce que je trouve complètement débile, mais il faut dire qu’historiquement il y avait un gendarme couché au même endroit et il fallait passer non pas à 40 ni à 20 mais à 10kkm/h.
Hier je me suis fais flashé à 61km/h sur une route limitée à 80 km/h et je vais être obligé de paye une amende.
La ceinture de sécurité est obligatoire depuis une bonne quinzaine d’années, 90% des brésiliens la mettent à l’avant, mais personne à l’arrière. On préfère teinter les vitres en très très foncé pour éviter de mettre la ceinture, bien que les vitres très foncées sont aussi interdites, mais aucun flic ne verbalise.
Le clignotant est aussi optionnel au Brésil, il est utilisé par la moitié des gens. Laisser passer des piétons aux passages cloutés est quelques chose d’impensable pour 95% des brésiliens. Une partie parce qu’il n’ont pas de frein, une autre parce qu’il roulent trop vite et une grande majorité parce qu’ils ne se sont jamais posé la question. Cela dit je trouve qu’en trois ans, les choses s’améliore quelque peu, à moins que ce soit un signe d’adaptation!
Il ne faut pas oublier que le contrôle technique n’existe pas encore au Brésil, ici se côtoient des gros 4X4 rutilant et neufs importés à 70% de taxe et payé à crédit à 1% d’intérêt sur 99 mois et de veille guimbardes qui ne tiennent que par la rouille et les clignotants qui sont neufs.
Ici c’est le paradis! Il faut également repasser son permis tous les 5 ans , mais quand on vieillit cette période se raccourcie à 3 ans au delà de 65 ans. On devrait avoir une loi comme ça en France. Mais voilà il y a toujours des trucs surprenants au Brésil, on a trois options pour repasser le permis :
Bref avec tous ces ingrédients les Brésiliens meurent en pagaille sur les routes qui sont parfois aussi mal entretenues que les voitures. En plus l’Etat de Santa Catarina est l’Etat où il y a plus de morts. Vous voyez le Brésil c’est cool et c’est pas cool.
Hommage aux motardes qui conduisent bien quand même.
Bon si tu es brésilien tu peux mettre un commentaire pour te défendre.
