Comment faut-il faire pour travailler au Brésil?

Immigrer et travailler au Brésil peut être un bon plan. Si on est ingénieur avec une bonne expérience en Management et qu’on parle le Brésilien on peut trouver du travail avec des salaires équivalents à ceux de la France, voire carrément mieux payés. Cela dit, il faut pouvoir obtenir un visa de la part des autorités Brésiliennes un visa Permanent. Ce qui n’est pas gagné d’avance.  Il vous faudra consulter la page du consulat qui explique bien cela (cliquer ici)

Si on rentre dans une des cases d’obtention d’un visa « no problem ». Mais absolument nos problem! 

Quelques exemples pour obtenir un visa facilement :

  • Vous voulez monter un business au Brésil, et vous apporter 150 000 reals pour monter votre affaire. 150 000 reals ça représente 50 000 € ce qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde.
  • Vous vous mariez avec une belle brésilienne (moche c’est possible aussi) . Dans ce cas c’est ultra simple.
  • Vous vous mariez avec un étranger qui habite le Brésil et qui a un visa permanent.

Si vous voulez tout de même travailler au Brésil sans visa, vous pourrez le faire dans la clandestinité et je vous souhaite bonne chance pour ne pas crever la gueule ouverte.

Si vous êtes dans les bonnes cases, il vous faudra donc faire une demande de visa dans votre pays d’origine  et si vous avez un visa de touriste, il faudra retourner dans votre pays pour faire le visa. Prévoir un bon délai pour réunir les papiers et obtenir le visa.

Une fois le visa en poche, vous prenez l’avion (ou le bus) et vous arrivez au Brésil. La première chose que vous allez faire, c’est une fête et ensuite vous allez devoir faire :

  • Une demande de CPF (le truc qui va vous emmerder toute votre vie, car il faudra faire vos déclarations d’impôts même si vous n’habitez plus dans ce pays!).
  • Une demande de RNE (la carte de séjour) renouvelable tout les dix ans.
  • Une fois que vous avez ces deux cartes, vous devez faire une carte de travail si vous voulez travailler dans une entreprise, (cette carte n’est pas difficile à avoir si vous avez le CPF et le RNE).
  • Si vous devenez travailleur indépendant, pas besoin de carte de travail, vous devrez monter vos petites entreprises, ce qui n’est pas aussi simple car les Brésiliens aiment les papiers.
  • Si vous monter une micro entreprise -auto entrepreneurs) , en revanche, il n’y a rien de plus simple, vraiment hyper simple, on fait ça en ligne.

Si vous avez un peu d’argent vous pouvez vous faire aider par des gens qui ne font que ça, on appelle ça des despachantes et ils ont souvent leur bureau à côté du bureau de la police où on délivre le RNE. Pour le CPF c’est au ministère des finances (receita federal), ni plus ni moins à l’hôtel des impôts

En règle général, les Brésiliens aiment que les étrangers viennent travailler chez eux, il n’y aura donc aucune barrière et discrimination contrairement à certains autres pays. Pas de délit de faciès !

CAS N° 1 : trouver du boulot sur place.

Tout cela prend du temps, alors vous allez devoir patienter pour trouver du boulot, il faudra donc avoir une petite trésorerie avant de décrocher un emploi digne de ce nom. Si vous voulez être prof de langue dans une école de langue, vous allez crever la dalle, il faudra trouver un boulot plus rémunérateur ou être chauffeur de taxi la nuit.

Les salaires au Brésil ne sont pas élevés, donc attention.

A moins que vous ayez une spécialisation que personne n’a au Brésil, être salarié au Brésil, c’est synonyme de précarité, pauvreté et galère, même avec un bon diplôme. Tout dépend aussi de l’endroit où vous vous trouvez également. Il est sûr qu’à Sao Paulo vous allez trouver plus facilement, mais le niveau de vie est élevé.

Mon cas personnel 

Enfin tout dépend vraiment de votre profil. Personnellement j’ai trouvé un boulot  rémunéré à 6000 dollars par mois + bonus. Directeur des ventes pour une société Canadienne. Puis j’ai cumulé avec d’autres représentations commerciales avec un objectif de gagner environ 15 000 dollars par mois.  J’ai abandonné l’affaire pour cause de « burn out » et je ne voyais plus ma famille. Cela dit, j’avais à l’époque un énorme carnet d’adresse international, une très bonne réputation dans le monde des télécoms et une très très grosse expérience. Mon cas n’est pas forcément un cas typique et maintenant j’ai décroché complètement.

Cas N° 2 : Vous êtes envoyé par une entreprise.

Si vous êtes envoyé par une entreprise, les choses sont plus faciles, c’est l’entreprise qui va se charger de tout. Même si vous ne rentrez pas dans les critères de visa permanent, il y a des techniques pour entrer dans les cases et des avocats spécialisés dans le domaine vont vous faire cela aux petits oignons.  Ce ne sont pas des avocats véreux non, ce sont des avocats qui vont aider l’entreprise à faire une recherche d’employé sur le marché local et vont rédiger la demande de façon à ce que seul une personne au monde corresponde aux critères de la demande. « Vous »

Exemple: Ingénieur en telecom, parlant le français connaissant parfaitement les faisceaux hertziens X405 et le borlan12 et la moulinette zorglub 25, ayant travaillé pour la société BIBI pendant 5 ans comme chef de projet trilingue. (c’est vous)

Voyez c’est très simple, il faut rentrer dans les cases et avoir un peu de temps devant soi.

Mon cas personnel 

Avant de partir au Brésil, j’étais en contact avec un société Italienne qui fabriquait des équipements télécom high tech. Le deal étant que j’installe une filiale Brésilienne de cette société et monter une usine locale de fabrication. Je bénéficiais d’une grande confiance de la part de cette société italienne du fait que je leur avais ouvert de nombreuses portes dans le passé.  Nous n’avons pas fait l’affaire pour une question de timing, mais c’était une vrai piste.

Cas N° 3 : Vous êtes envoyé  par le gouvernement français.

Si vous êtes fonctionnaire, policier, militaire, diplomate… il faut creuser aussi pour savoir quels postes peuvent être disponibles pour le Brésil. Là je n’ai pas de conseil à donner. Je ne suis pas dans ce milieu.

Cas N° 4 : Vous vous mettez à votre compte.

Pour moi c’est la seule planche de salut. Si vous êtes artisan et que vous avez un peu d’argent de côté, votre « fortune » est « pratiquement assurée ». Il faudra tout de même avoir les qualités d’un entrepreneur. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a énormément de créneaux à prendre.  Je vois par exemple dans ma région, on ne manque de rien, mais la qualité n’est pas souvent au rendez-vous. Un petit établissement du type « brioche dorée » ferait fortune. Pourquoi pas monter une société de plomberie… Si vous faites dans la qualité, vous aurez des clients. (pour vous faire payer, c’est une autre histoire). Il faudra tout de même avoir l’esprit démerde et savoir être flexible avec les lois et les clients.

Cas N° 5  : Travail à distance

Tiens j’ai oublié de parler de cette fonction, car aujourd’hui je travaille chez moi uniquement via internet, mon épouse fait la même chose et donne des cours de portugais en ligne. Dans ce cas, comme on peut travailler dans le monde, ce modèle économique est superbe. Le seul problème est de faire transférer l’argent quand on dépassr des factures de plus de 3000 dollars (ce qui est rare) Dans ce cas, il faut justifier de la source auprès de vôtre banque.  Une fois qu’on a un RNE et un CPF, pas forcément de créer une entreprise, juste déclarer tous les revenus importés au Brésil en faisant attention que les revenus sont proportionnel aux transfert d’argent internationaux.

Le cas numéro 5 en fait est un cas un peu à part, mais c’est mon cas, et mon expérience, c’est cool, mais parfois c’est pas cool

Cas N° 6 : Vous voulez passer votre retraite au Brésil

Il suffit de justifier d’un montant d’une retraite supérieur à 6000 reals (il y a un temps j’avais vu un truc comme 2000 dollars), aujourd’hui avec le change supérieur à 4, cela fait une retraite de 1500 euros. Une fois qu’on peut justifier ce revenu (retrait plus autres revenus annexes), il suffit de remplir la demande de visa.

Trouver un emploi au Brésil

Hello, vous avez peut-être lu, mon article comment faut-il faire pour travailler au Brésil, dans ce billet je parlais plutôt des solutions pour être en règle vis-à-vis des autorités pour pouvoir travailler au Brésil légalement.  Aujourd’hui, je vais parler un peu des solutions possibles pour trouver un emploi au Brésil, c’est Jérémie du blogue trouveurdemploi.com qui lance l’opération et vous pouvez faire de même.

Le but de ce billet est de vous passer un peu mes impressions et mon expérience personnelle sur le sujet. Mon expérience est ce qu’elle est. Mon profil pro est ce qu’il est. Donc je parle de mon expérience personnelle avec quelques cas pratiques. A vous de voir si vous pouvez vous inspirer de mon expérience.

CAS N° 1 : trouver du boulot sur place.

Les salaires au Brésil ne sont pas élevés, donc attention.

A moins que vous ayez une spécialisation que personne n’a au Brésil, être salarié au Brésil, c’est synonyme de précarité, pauvreté et galère, même avec un bon diplôme. Tout dépend aussi de l’endroit où vous vous trouvez également. Il est sûr qu’à Sao Paulo vous allez trouver plus facilement, mais le niveau de vie est élevé.

Mon cas personnel 

Enfin tout dépend vraiment de votre profil. Personnellement j’ai trouvé un boulot  rémunéré à 6000 dollars par mois + bonus sans comme directeur des ventes pour une société Canadienne. Puis, j’ai cumulé avec d’autres représentations commerciales avec un objectif de gagner environ 15 000 dollars par mois.  J’ai abandonné l’affaire au bout de huit mois  pour cause de « burn out » et je ne voyais plus ma famille. Cela dit, j’avais à l’époque un énorme carnet d’adresse international, une très bonne réputation dans le monde des télécoms et une très très grosse expérience. Mon cas n’est pas forcément un cas typique.

Cas N° 2 : Vous êtes envoyé par une entreprise.

Si vous êtes envoyé par une entreprise, les choses sont plus simples,  l’entreprise qui va se charger de tout. Même si vous ne rentrez pas dans les cases de critères  de visa permanent. En effet, il y a des truc (jeito) pour entrer dans les cases.  Des avocats spécialisés dans le domaine peuvent aider une entrepise à recruter un étranger (en l’occurrence vous!) s.  Ce ne sont pas des avocats véreux, ce sont des avocats qui savent jouer avec la loi pour que vous puissiez être éligible. Il vont faire en sorte que vous soyez le seul candidat au monde éligible  pour le poste

Exemple: Ingénieur en biologie, parlant le français connaissant parfaitement  le borlan12 et la moulinette zorglub 25, ayant travaillé pour la société BIBI pendant 5 ans comme chef de projet trilingue. (c’est vous et personne d’autres).

Mon cas personnel 1

Avant de partir au Brésil, j’étais en contact avec un société Italienne qui fabrique des équipements télécom high tech. Le deal étant que j’installe une filiale Brésilienne de cette société et monter une usine locale de fabrication. Je bénéficiais d’une grande confiance de la part de cette société italienne du fait que je leur avais ouvert de nombreuses portes dans le passé.  Nous n’avons pas fait l’affaire pour une question de timing, mais c’était une vraie piste.

Mon cas personnel 2 

J’ai aussi dans le passé effectué des missions courtes de moins de trois mois pour travailler au Brésil. Dans cas, j’avais juste un visa de touriste. Cette solution peut être viable pour quelques temps, mais dans ce cas mon lieu de résidence principal était la France. Je crois qu’il existe aussi des visas business pour faire ce genre de prestation.

Cas N° 3 : Vous êtes envoyé  par le gouvernement français.

Si vous êtes fonctionnaire, policier, armées, diplomate… il faut creuser aussi pour savoir quels postes peuvent être disponibles pour le Brésil. Là je n’ai pas de conseil à donner. Je ne suis pas dans ce milieu.

Cas N° 4 : Vous vous mettez à votre compte.

Pour moi c’est la seule planche de salut. Si vous êtes artisan et que vous avez un peu d’argent de côté, votre fortune est pratiquement assurée. Il faudra tout de même avoir les qualités d’un entrepreneur. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a énormément de créneaux à prendre.  Je vois par exemple dans ma région, on ne manque de rien, mais la qualité n’est pas souvent au rendez-vous. Un petit établissement du type « brioche dorée » ferait fortune. Mais pourquoi pas monter une société de plomberie… Si vous faites dans la qualité, vous aurez des clients. (pour vous faire payer, c’est une autre histoire)

Cas N° 5  : Travail à distance

C’est la solution de travail  que j’ai adoptée. En fait, je n’existe pas au Brésil, je travaille pour moi, avec mes blogues en français  et ma femme travaille également à distance  et elle est prof de langue  sur maristela.org/blog. Tous mes revenus proviennent des agences de publicité et les revenus de ma femme par la vente de forfaits de cours de langue.

Grâce à internet on peut, en fait, travailler dans n’importe quelle partie du monde. Plusieurs jobs sur internet sont possibles. Traducteur, prof de langue, psy en ligne, community manager, développeur informatique, back office, formation à distance, télé conférence, blogueur, fabrication de vidéo pour youtube, vidéo live adulte….

 Aujourd’hui nous gagnons en moyenne 4000 euros par mois, soit environ 10 000 reais  et nous bouclons tous nos fins de mois tranquillement. D’ailleurs ce chiffre de 10 000 real par mois est le salaire minimum  pour avoir une bonne vie au brésil. En effet à après avoir payé l’école privée, le plan de santé privé, la sécurités personnelle, les voitures soit 5000 real par mois, il reste 5000 real pour le reste, c’est à dire, les achats (nourriture…) les loisirs, les fringues et les voyages. N’oubliez pas qu’au Brésil, à part la bouffe, tout est taxé pratiquement à 100%. Il faut aussi payer des impôts.  D’ailleurs sur ce point, je vais refaire un billet sur mes dépenses au Brésil en attendant il y a mon vieux billet sur le sujet.

 le côût de la vie au brésil est plus élevé qu’en France

Quelques conseils

  • Préparez vous avant de partir au Brésil,
  • Ayez une bonne réserve d’argent pour vous installer au Brésil. Dans mon cas, comme j’avais revendu mon appartement en France et acheté un appartement sur place trois fois moins cher, j’ai pu puiser dans la réserve pendant la phase d’installation.
  • J’ai mis quatre ans avant de sortir la tête du déficit faite donc des scénarios catastrophes dans votre plan brésil. Il se peut que ce soit ce qui vous arrive. Prévoyez le pire pour ne pas être déçu.
  • Soyez honnête. Le Brésil n’est pas la terre des gens honnêtes, mais soyez certains que l’honnêteté paye sur le long terme. Dixit mon ami Brésilien , inspecteur général des impôts.
  • Ne soyez pas un colon! N’arrivez pas avec vos grands sabots, soyez humble avant de critiquer. (difficile à faire, moi, je craque de temps en temps)

 

Expatrié d’amérique latine et Caraïbes : Samedi 2 juin. Votez !

Le 2 et le 16 juin 2012, élisez votre député  Amérique latine et Caraïbes.  J’espère chers lecteurs et expatriés d’Amérique Latine et Caraïbes, que vous allez voter ce week-end pour élire votre député. Je soutiens la campagne de Charles-Henry Chenut  depuis le début, j’en profite donc pour faire un rappel avant le jour J.

 Je connais Charles-Henry Chenut depuis plus de 10 ans et j’ai toute confiance en lui pour mener cette responsabilité.  Son programme de 39 propositions est clair et il est écrit noir sur blanc sur chenut2012.com/propositions. Lisez donc son programme et jugez vous-même.

Alors, rendez-vous le 2 juin pour voter et bon vote.

 

Mylittlebrasil : site d’info pour bosser dans ce merveilleux pays : le Brésil

Si je n’ai pas su m’adapter au business au Brésil, ce n’est pas pour autant que je veux gâcher le plaisir aux nombreux prétendants qui veulent s’installer au Brésil et y faire des affaires. Aujourd’hui je ne fais que relayer l’information que je viens de lire sur le blogue de mon e-pote antony dumas qui nous annone le lancement d’un nouveau portail sur le Brésil qui vise  :

À préparer un premier voyage de reconnaissance ou d’immersion au Brésil.

À échanger de bons plans et des bonnes adresses (et plus si affinités) au Brésil.

À se tenir au courant des opportunités d’études, d’emploi et d’investissement au Brésil.

À partager des expériences et des contacts dans tous les secteurs d’activité au Brésil.

À découvrir qu’on a les mêmes problèmes et qu’on pourrait peut-être commencer à mutualiser nos solutions !

Je salue bien bas cette initiative, c’est d’ailleurs pour ça que j’en parle ici, sur mon humble blogue. Ce blogue parle et parlera de catégorie : Départ, Formalités, Villes, Logement, Emploi, Business, Education, Culture, Gastronomie, Escapade,  Loisirs, Pratique

Oui il y a encore d‘ ENORMES POSSIBILITES au Brésil.

J’en suis d’ailleurs encore plus convaincu depuis ce matin, car je me suis un peu renseigné sur la dette mondiale et le Brésil est vraiment en pleine forme. (sauf erreur grossière de calcul, la dette gouvernementale du Brésil correspond à 1738 dollars par habitant, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 3000 €. Si on prend la france, la dette par habitant est de 22170 dollars. Vous voyez un peu la différence! Et si on divise la dette par le PIB, là encore le Brésil est tout à fait en plein forme avec 20% contre 55% pour la France. (source mon blogue un peu éco !  quelle-est-la-dette-mondiale?)

mylittlebrasil.com.br

La petite sortie de banque: saidinha de banco

Normalement quand on sort d’une banque, on vient soit de déposer de l’argent soit d’en retirer. Quel que soit le pays, il faut se méfier quand on sort de la banque et le Brésil n’échappe pas à la règle, surtout qu’on parle souvent ici d’un fait divers courant : la saidinha de banco, la petite sortie de banque.

La petite sortie de banque consiste à agresser (souvent à main armée) quelqu’un qui sort de la banque une fois qu’il a retiré de l’argent au guichet devant tout le monde. (pour des montants élevés la transaction se fait dans une petite salle fermée)

  • Un gars dans la banque repère la personne qui retire de l’argent ,
  • il appelle discrètement ses collègues à  moto en décrivant la personne qui vient de retirer de l’argent (dans mon cas casquette jaune avec le drapeau brésilien) ,
  • la  personne se fait suivre discrètement par les mecs en moto. Tout bon brésilien va à la banque en voiture…,
  • la personne se fait coincer à un feu rouge avec une arme dans la tempe et se fait dévaliser. Comme les voleurs savent que la victime vient de retirer de l’argent, la victime a intérêt de donner l’argent, sinon c’est plutôt une balle dans la tête.

Il existe des variantes de ce genre de coup. On peut se faire agresser à pied aussi…

En tout cas, discrétion obligatoire, pas de casquette jaune avec drapeau brésilien ! Regarder un peu ce qui se passe autour de vous et si vous voyez une moto avec deux passagers en casque intégral, il vaut mieux faire attention

Alors y a une bulle ou pas de bulle au Brésil?

Une petite brève, car elle est de taille. C’est l’avis de Mark Fiorentino sur le Brésil. C’est toujours très instructif.

1) Il y a bel et bien une bulle

2) l’exemple c’est la recapitalisation de Petrobras pour aller chercher du pétrole sous le mer

3) la bourse de Sao paulo n’a jamais été au plus haut

Cela dit, je pensais la même chose il y a 4 ans! je me disais bien que la monnaie allait se prendre un coup, elle était à 2,8! elle est maintenant à 2,2! D’autre part comme dit Marc, c’est peut être pour demain ou pour dans un an! En tout cas, si la bulle n’explose pas je m’en souviendrais, car au Brésil tout est possible.  Les réserves minière ici sont infinies, les terres cultivable suffisent à nourrir la planète, il y a quand même du bon!

http://podcast.bfmradio.fr/channel1/20100927_fiorentino_1.mp3

Brésil: 48ième « meilleur » pays du monde selon Newsweek

On vous a déjà dit qu’il fallait se méfier des statistiques? Oui, mais les statistiques nous font quand même réfléchir un peu. Selon Newsweek, le Brésil serait le 48ième pays en fonction d’un classement basé sur le niveau d’enseignement, la sante, la qualité de vie, l’économie et l’environnement politique. Je pense qu’il manque deux facteurs essentiels à cette statistique, c’est l‘indice de joie de vivre et l’indice du climat. Avec ces deux critères dont le premier n’est pas mesurable (taux de sucide peut-être) je suis sûr que le brésil gagnerait quelques places, voire,  arriverait dans le top 10.

Mon coup de chapeau à l’Australie qui est 4 ième, va peut-être falloir que j’aille y habiter quelques années! La France est 16ème c’est pas terrible tout ça, mais il faudrait quand même me payer très cher pour aller vivre en Suède qui est le numéro 1.

La police fédérale ici roule en Harley Davidson

Samedi dernier alors que nous allons manger une feijoada à l’hôtel Recanto das Aguas, il y avait un colloque Arley Davidson de 800 personnes. Il y avait dans le parking au moins 300 Harley de tous les types.  Je ne suis  pas un fan de moto, mais j’avoue que j’ai été impressionné. Mais ce que j’ai retenu, c’est quand même les motos de la police fédérale Brésilienne! (cliquez sur la photo pour plus de détail)

En france je vois la police plutôt en BMW, mais au Brésil, c’est plutôt des Harleys! J’imagine que ces motos sont uniquement attribuées à des haut gradés!  Sympathique non!  D’une manière général je suis assez impressionnée par les moyens de la police Brésilienne. Il faut dire qu’il y a du boulot!

cliquez sur la photo pour plus de détails

Une fois n’est pas coutume, j’ai fait un petit album sur facebook !

http://www.facebook.com/#!/album.php?id=759224730&aid=175194

Clickcamboriu votre magazine sur la ville de Camboriu et région

Je n’ai pas l’habitude d’acheter les journaux papiers, et je cherchais une petite gazette en ligne sur Camboriu. C’est chose faite avec ce magazine Clickcamboriu.com.br, voilà une belle initiative et j’espère que le modèle économique d’un tel journal puisse survivre.

Je n’ai pas l’habitude d’acheter les journaux papiers, et je cherchais une petite gazette en ligne sur Camboriu. C’est chose faite avec ce magazine Clickcamboriu.com.br, voilà une belle initiative et j’espère que le modèle économique d’un tel journal puisse survivre.

clickcamboriu

Pet shop, un indicateur d’élévation sociale

Il y a 20 ans, avoir un chien au Brésil, n’était pas pour l’avoir au pied de son lit, mais plutôt pour faire la garde. Dans de nombreux immeubles avoir un chien ou un animal chez soi était interdit. Aujourd’hui les temps ont bien changé et il semble que les Brésiliens (de ma ville: Camboriu) ont rattrapé les Parisiens! Des chiens on en voit partout, et comme au Brésil on a toujours tendance à adopter très vite des modes de vie nouveaux, on est passé d’un extrême à l’autre.

Le marché du chien est devenu une affaire juteuse et les « pet shop » se sont multipliés. Il n’est pas rare, j’ai même l’impression que c’est systématique, que les propriétaires de chiens passent un contrat d’entretien de leur chien avec un gérant de « pet shop » pour qu’il soit nettoyé, coiffé, manucuré une fois par semaine. Une voiture vient chercher le chien chien à la porte de l’immeuble du propriétaire et le ramène une fois le nettoyage fait.

Il est vrai que je vis dans un immeuble où les gens sont relativement privilégiés, que je ne peux pas faire une généralité de ce que je vois dans mon immeuble, mais c’est un signe des temps, car je ne compte pas les pet-shops qui fleurissent à tous les coins de rue!

Personnellement je n’aime les chiens qu’en liberté, mais ce qui me ravit, c’est quand même que les Brésiliens commence à avoir des loisirs et courent moins après l’argent pour survivre. C’est un signe d’évolution! Ok le cancer évolue aussi, mais bon!

Bonne nouvelle on peut payer les chiens en trois fois, voire en 10 fois. En plus ces petites créatures ne sont pas données, j’ai vu des chiens à 1300 reals (600 €), et comme avoir un petit chien de race, ça fait partie du statut, vous imaginez bien que pour ne pas passer pour un pestiféré, la petite bourgeoise brésiliennes ne peut pas se passer d’un, deux ou trois petits chiens!

vente de chien au Brésil

Fait positif, je vois beaucoup de brésiliens ramasser les merdes de leur chien avec un sachet plastique. Mais si vous voulez un petite job mal payé, vous pouvez être promeneur de chien, ce sera à vous de ramasser les merdes! Le Brésil, c’est cool!

Je précise que ce que je vois dans ma ville, n’est pas une généralisation à l’ensemble du Brésil.