Hier, je suis allé dans un lycée privé réputé le meilleur de la ville. Ici les lycées privés sont un véritable business et ce lycée fait partie d’une Franchise qui donne de bons résultats au bac (Vestibular). Nous avons donc décidé de mettre nos enfants dans ce lycée, car tout le monde nous en dit du bien et comme les statistiques ne mentent pas, on peut se dire qu’on va de toute façon faire une bonne affaire.
La visite du lycée m’a foutu le bourdon ! J’ai été plus que déçu ! Mon critère premier est la bibliothèque. (pour un restaurant il faut visiter les toilettes, pour un lycée il faut visiter la biblio) Le lycée comptant 500 élèves, on pourrait s’attendre à découvrir un bibliothèque relativement fournie pour que mes enfants puissent y puiser un peu de savoir sans que j’ais à acheter des livres à prix d’or dans les librairies. Et là, surprise ! La bibliothèque est deux fois moins fournie en livre que notre bibliothèques à la maison. Pas plus de 500 livres d’après un calcul rapide. Cela dit, il y a une bibliothécaire et il est possible d’emprunter autant de livres qu’on veut (enfin, c’est ce que la fille qui nous fait visiter le lycée nous dit). Sachez au Brésil qu’il y a une grande différence entre ce qu’on dit d’une chose et de sa réalité quotidienne. Bon ça me rassure, car dans le lycée où sont mes enfants aujourd’hui, il y a bien un bibliothèque, mais il est quasiment impossible d’emprunter un livre!
Deuxième déception: l’informatique! 5 ordinateurs dans un coin et pas de leçon de typing! Je ne sais pas comment c’est en France, mais 5 ordinateurs pour 500 éléves ça fait un équipement pour 100 élèves!
Troisième déception : le bruit. je chipote, mais l’acoustique générale est une catastrophe. Cela est dû à une architecture complètement désuète qui ressemble plutôt à un univers carcérale. (je n’ai jamais visité de prison, mais j’imagine que ça ressemble à ce lycée)
Pour le reste, on va le faire à la Brésilienne « je vais mettre tout ça dans les mains de dieu » et si « dieu le veut, tout ira bien ». De toute façon je n’ai pas le choix, sinon de déménager et de reprendre mon éternel motto » vivement que je me casse ».