Immigrer et travailler au Brésil peut être un bon plan. Si on est ingénieur avec une bonne expérience en Management et qu’on parle le Brésilien on peut trouver du travail avec des salaires équivalents à ceux de la France, voire carrément mieux payés. Cela dit, il faut pouvoir obtenir un visa de la part des autorités Brésiliennes un visa Permanent. Ce qui n’est pas gagné d’avance. Il vous faudra consulter la page du consulat qui explique bien cela (cliquer ici)
Si on rentre dans une des cases d’obtention d’un visa « no problem ». Mais absolument nos problem!
Quelques exemples pour obtenir un visa facilement :
- Vous voulez monter un business au Brésil, et vous apporter 150 000 reals pour monter votre affaire. 150 000 reals ça représente 50 000 € ce qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde.
- Vous vous mariez avec une belle brésilienne (moche c’est possible aussi) . Dans ce cas c’est ultra simple.
- Vous vous mariez avec un étranger qui habite le Brésil et qui a un visa permanent.
Si vous voulez tout de même travailler au Brésil sans visa, vous pourrez le faire dans la clandestinité et je vous souhaite bonne chance pour ne pas crever la gueule ouverte.
Si vous êtes dans les bonnes cases, il vous faudra donc faire une demande de visa dans votre pays d’origine et si vous avez un visa de touriste, il faudra retourner dans votre pays pour faire le visa. Prévoir un bon délai pour réunir les papiers et obtenir le visa.
Une fois le visa en poche, vous prenez l’avion (ou le bus) et vous arrivez au Brésil. La première chose que vous allez faire, c’est une fête et ensuite vous allez devoir faire :
- Une demande de CPF (le truc qui va vous emmerder toute votre vie, car il faudra faire vos déclarations d’impôts même si vous n’habitez plus dans ce pays!).
- Une demande de RNE (la carte de séjour) renouvelable tout les dix ans.
- Une fois que vous avez ces deux cartes, vous devez faire une carte de travail si vous voulez travailler dans une entreprise, (cette carte n’est pas difficile à avoir si vous avez le CPF et le RNE).
- Si vous devenez travailleur indépendant, pas besoin de carte de travail, vous devrez monter vos petites entreprises, ce qui n’est pas aussi simple car les Brésiliens aiment les papiers.
- Si vous monter une micro entreprise -auto entrepreneurs) , en revanche, il n’y a rien de plus simple, vraiment hyper simple, on fait ça en ligne.
Si vous avez un peu d’argent vous pouvez vous faire aider par des gens qui ne font que ça, on appelle ça des despachantes et ils ont souvent leur bureau à côté du bureau de la police où on délivre le RNE. Pour le CPF c’est au ministère des finances (receita federal), ni plus ni moins à l’hôtel des impôts
En règle général, les Brésiliens aiment que les étrangers viennent travailler chez eux, il n’y aura donc aucune barrière et discrimination contrairement à certains autres pays. Pas de délit de faciès !
CAS N° 1 : trouver du boulot sur place.
Tout cela prend du temps, alors vous allez devoir patienter pour trouver du boulot, il faudra donc avoir une petite trésorerie avant de décrocher un emploi digne de ce nom. Si vous voulez être prof de langue dans une école de langue, vous allez crever la dalle, il faudra trouver un boulot plus rémunérateur ou être chauffeur de taxi la nuit.
Les salaires au Brésil ne sont pas élevés, donc attention.
A moins que vous ayez une spécialisation que personne n’a au Brésil, être salarié au Brésil, c’est synonyme de précarité, pauvreté et galère, même avec un bon diplôme. Tout dépend aussi de l’endroit où vous vous trouvez également. Il est sûr qu’à Sao Paulo vous allez trouver plus facilement, mais le niveau de vie est élevé.
Mon cas personnel
Enfin tout dépend vraiment de votre profil. Personnellement j’ai trouvé un boulot rémunéré à 6000 dollars par mois + bonus. Directeur des ventes pour une société Canadienne. Puis j’ai cumulé avec d’autres représentations commerciales avec un objectif de gagner environ 15 000 dollars par mois. J’ai abandonné l’affaire pour cause de « burn out » et je ne voyais plus ma famille. Cela dit, j’avais à l’époque un énorme carnet d’adresse international, une très bonne réputation dans le monde des télécoms et une très très grosse expérience. Mon cas n’est pas forcément un cas typique et maintenant j’ai décroché complètement.
Cas N° 2 : Vous êtes envoyé par une entreprise.
Si vous êtes envoyé par une entreprise, les choses sont plus faciles, c’est l’entreprise qui va se charger de tout. Même si vous ne rentrez pas dans les critères de visa permanent, il y a des techniques pour entrer dans les cases et des avocats spécialisés dans le domaine vont vous faire cela aux petits oignons. Ce ne sont pas des avocats véreux non, ce sont des avocats qui vont aider l’entreprise à faire une recherche d’employé sur le marché local et vont rédiger la demande de façon à ce que seul une personne au monde corresponde aux critères de la demande. « Vous »
Exemple: Ingénieur en telecom, parlant le français connaissant parfaitement les faisceaux hertziens X405 et le borlan12 et la moulinette zorglub 25, ayant travaillé pour la société BIBI pendant 5 ans comme chef de projet trilingue. (c’est vous)
Voyez c’est très simple, il faut rentrer dans les cases et avoir un peu de temps devant soi.
Mon cas personnel
Avant de partir au Brésil, j’étais en contact avec un société Italienne qui fabriquait des équipements télécom high tech. Le deal étant que j’installe une filiale Brésilienne de cette société et monter une usine locale de fabrication. Je bénéficiais d’une grande confiance de la part de cette société italienne du fait que je leur avais ouvert de nombreuses portes dans le passé. Nous n’avons pas fait l’affaire pour une question de timing, mais c’était une vrai piste.
Cas N° 3 : Vous êtes envoyé par le gouvernement français.
Si vous êtes fonctionnaire, policier, militaire, diplomate… il faut creuser aussi pour savoir quels postes peuvent être disponibles pour le Brésil. Là je n’ai pas de conseil à donner. Je ne suis pas dans ce milieu.
Cas N° 4 : Vous vous mettez à votre compte.
Pour moi c’est la seule planche de salut. Si vous êtes artisan et que vous avez un peu d’argent de côté, votre « fortune » est « pratiquement assurée ». Il faudra tout de même avoir les qualités d’un entrepreneur. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a énormément de créneaux à prendre. Je vois par exemple dans ma région, on ne manque de rien, mais la qualité n’est pas souvent au rendez-vous. Un petit établissement du type « brioche dorée » ferait fortune. Pourquoi pas monter une société de plomberie… Si vous faites dans la qualité, vous aurez des clients. (pour vous faire payer, c’est une autre histoire). Il faudra tout de même avoir l’esprit démerde et savoir être flexible avec les lois et les clients.
Cas N° 5 : Travail à distance
Tiens j’ai oublié de parler de cette fonction, car aujourd’hui je travaille chez moi uniquement via internet, mon épouse fait la même chose et donne des cours de portugais en ligne. Dans ce cas, comme on peut travailler dans le monde, ce modèle économique est superbe. Le seul problème est de faire transférer l’argent quand on dépassr des factures de plus de 3000 dollars (ce qui est rare) Dans ce cas, il faut justifier de la source auprès de vôtre banque. Une fois qu’on a un RNE et un CPF, pas forcément de créer une entreprise, juste déclarer tous les revenus importés au Brésil en faisant attention que les revenus sont proportionnel aux transfert d’argent internationaux.
Le cas numéro 5 en fait est un cas un peu à part, mais c’est mon cas, et mon expérience, c’est cool, mais parfois c’est pas cool
Cas N° 6 : Vous voulez passer votre retraite au Brésil
Il suffit de justifier d’un montant d’une retraite supérieur à 6000 reals (il y a un temps j’avais vu un truc comme 2000 dollars), aujourd’hui avec le change supérieur à 4, cela fait une retraite de 1500 euros. Une fois qu’on peut justifier ce revenu (retrait plus autres revenus annexes), il suffit de remplir la demande de visa.