Les activités des Français de Balneario Camboriu

Les activités des Français de Balneario Camboriu

Nous nous réunissons régulièrement chez les uns et les autres, quand les fêtes sont très grandes, nous avons un espace dédié pouvant aller jusqu’à 30 personnes. Certains français sont dans le groupe whatsapp dédié mais on ne les voient jamais, on s’échange surtout des informations sur la vie de tous les jours , les promos, les produits français en vente dans la région, les événements.

Pas de politique

On ne parle surtout pas de politique et le groupe est ouvert aux belges, canadiens et suisse et tous les francophones. On essaye de ne pas trop critiquer le Brésil et les brésiliens, car on est chez eux et on aime se pays magnifique et surtout cette région du Brésil qui est extraordinaire.

Cotisation? Zéro real

On ne va pas commencer à faire de l’administratif tout de même!

Apéro, bbq, repas, piscine, soirée crêpe, pétanque..

Dans ce groupe des affinités se créent et des sous groupes se forment. Apéro du samedi chez l’un, rencontre famille autour de la piscine… Il y a même des français qui font du business entre eux et les profs de français qui s’échangent des idées.

fourchette d’âge

La fourchette d’âge? De quelques mois à 83 ans.

Les groupe ne se limite pas à Balneario Camboriu

Itajai, Navegante, Penha Itapema, Camboriu, Balneario Camboriu, Brusque….

Dès que vous débarquez dans la région, faite moi signe (via la page contact).

Prix du gaz à Balneario Camboriu (ou au Brésil) deux fois plus cher qu’en France

la vie est belle au Brésil, soleil, plage, pluies tropicales plutôt chaudes, quelques baisses de température pour nous faire penser un peu à l’Europe, surtout dans notre région! C’est le top, mais il ne faut pas confondre tourisme et immigration et quand arrivent les factures, des fois, ça grince, ça râle, ça pulse. Damned, le prix du gaz augmente, en moyenne de 30% par an!

La solution est donc de limiter le nombre de douche,s car nous chauffons notre eau au gaz. J’ai fait un rapide calcul, nous consommons 670 litres d’eau par jour et la consommation de gaz y est donc quasi proportionnelle!  Bref dans notre immeuble tout le monde se plaint, mais la première chose est de faire  la chasse au Gaspi et donc limiter le nombre de douche même avec les ados filles qui aiment rester dans la douche pendant 20 minutes sous prétexte qu’il faut laver les cheveux. COUPEZ VOS CHEVEUX !:!!!

Si le prix du gaz en France est d’environ 1 euro le mètre cube, ici çà tourne à 8,23 soit 1,83 à l’heure où j’écris ce texte. Et oui tout est cher dans ce pays. On pourrait peut-être penser qu’avec les salaires brésiliens, tout devraient être moins cher, mais il n’y a pas que les salaires, il y a aussi le facteur productivité, le facteur grosse marge , facteur impôts, facteur coût de production et peut-être aussi quelques petits pourboires par ça par la à payer. Bref, on peut peut-être justifier un tel écart de prix? Il me semble aussi que le gaz en France est subventionné.

Alors ! Que faire?

  • Solution 1 : Quitter le Brésil.
  • Solution 2 : acheter des gants de toillete et arrêter de faire des douches.
  • Solution 3 : allez faire les douches dans la partie commune de l’immeuble (à la piscine), mais ça c’est pas très éthique.
  • Solution 4 : installer un chauffe eau électrique, mais l’électricité aussi ça côute cher ici.
  • Solution 5 : baisser le température de l’eau (réglé à 37 c’est le minimum.
  • Solution 6 : prendre des douches froide
  • Solution 7 : punir les ado!
  • Solution 8 : prendre des douches à la plage (c’est gratuit).

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Balneário Camboriú. : la ville cachée , un regard marginal (photos)

« Hidden City Cidade Oculte, la ville cachée , un regard marginal »

« La photographie de rue permet de montrer une ville et ses secrets entre le visible et le rêve. Celle-ci nous emmène aux limites de cette jungle de béton, en nous faisant réfléchir à notre capacité de comprendre. Nous pouron être dans une autre ville que nous habitons. Les grandes villes sont de plus en plus froides et grises, mais il est possible de trouver des coins spéciaux, des fragments d’un monde qui tient à rappeler notre nature. Quelle ville t’habites, quelle ville vois-tu de ta  ville?  »

Voilà donc le cahier des charges d’un concours photos qu’organise la ville de Balneário Camboriú.pour son 3ième festival de la photographie. L’année dernière je n’avais pas participé, vu que le sujet semblait tellement intellectuel que je n’ai pas compris le sujet. Cette fois, le thème est un peu plus abordable, ou du moins j’ai pu le comprendre. J’ai donc puisé dans ma collection de 3000 photos faites de cette ville depuis 2014  pour en extraire six qui collent un peu au thème du sujet.

On commence par cette photo en double exposition qui mélange la ville, le ciel et la végétation exubérante de la ville de Balneário Camboriú.. On a finalement deux jungles qui se côtoient, qui se mélangent. Ce mélange fait que cette ville est devenue très populaire. On y voit un petit Rio de Janeiro sans les inconvénients.

Les immeubles qui se construisent ici sont de plus en plus grands. Le prochain record sera atteint avec deux tours de 81 étages qu’on voit en cours de construction à gauche de cette photo. La vue y sera surement époustouflante pour celui qui pourra débourser  plus d’un million d’euros jusqu’à 5 millions d’euros pour un dernière étage en duplex. Si vous commandez maintenant un appartement dans ses tours il y a une tombola où le premier prix est une Ferrari. Bienvenue au pays des grandes inégalités sociales! Imaginons un peu ses tours dans 100 ans. Je ne serai pas là pour le voir… Seront-elles encore debout.

La ville de Balneário Camboriú. a épargné ce petit bois devant chez moi, c’est notre petit Central Park à nous, même s’il faut cligner des yeux pour imaginer que nous sommes à New York. Ne croyons pas que ce bois a été épargné volontairement. Il y a sûrement une explication juridique derrière ce vestige de végétation… Dans quelques années, cette vue sera bouché par un immeuble malheureusement et dommage, cas c’est bien agréable de diner sur la terrasse avec cette vue.

Un petit effet de premier plan avec les grillages et la végétation qui reprend toujours ses droits, car la nature a quelque chose nous n’avons pas : La patience! Et surtout, elle a tout son temps!

Ici on veut imiter tout ce qui se fait à Rio, donc on a notre Christ, mais lui n’est pas redendor, il est lumière (luz) et il est surtout plus petit. ET comme ça n’arrête pas de construire, un jour je ne pourrais plus voir le Christ de mon appartement.  La vue de là haut vaut le coup de la visite.

Ici ce qui est vieux n’a pas quarante d’âge. Témoins ce petit chalet qui résiste au progrès. Je ne connais pas l’histoire de cette petite maison, mais maintenant, elle est là et personne ne va y toucher, car le terrain est ridiculement petit et n’attirera plus l’oeil des constructeurs d’immeubles. Ce chalet est peut-être devenu un symbole anti capitaliste. Cette photo a déjà parue dans deux journaux locaux, il va d’ailleurs que je retourne faire une nouvelle photo en format ultra grand angle.

Bref, on va voir si une de ses 6 photos va être choisie. J’ai un faible pour la dernière.  Cela dit, dans l’éditorial on parle de rêve et en voyant ces photos, le seul rêve que j’y vois c’est de fuir cet endroit pour aller vivre dans  un bois…

 

(source)  bcfotofestival.com.br/convocatorias/bc-foto-festival-convocatoria-2017/

Santé au Brésil : mon opinion

Quand tu as mal quelque part,    tu vas chez le médecin. Ici au Brésil,

Plusieurs solutions te sont offertes.

1) D’aller faire la queue chez un médecin du SUS (Sistema Unico de Saude : équivalent sécurités sociale) . Le problème n’est pas tant d’être reçu par un médecin du SUS, mais c’est l’attente pour avoir un rendez-vous. Ici on dit qu’on meurt en faisant la queue.

2) L’autre solution c’est d’aller dans un poste de secours (pronto atendimento). Si c’est un petit bobo, ça va bien se passer, sinon on retourne à la case départ, une visite chez le médecin du SUS. On dit aussi qu’il y a des passe-droits pour que le docteur te fasse passer avant tout le monde. Je n’ai pas vécu ça personnellement, donc je ne peux pas l’affirmer. Si tues étranger tu peux aussi y aller.

3) Si tu es riche, cela veut dire que tu peux te payer une assurance privée (c’est pas une assurance complémentaire), tu peux aller dans l’hôpital de ton assureur privé. En fonction du plan de santé, tu ne payeras rien pour la consultation tu payeras la moitié (co participation) ou peut-être que tu payeras l’intégralité mais tu seras tout de même examiné. Bien sûr, moins tu payes à l’acte, plus ton plan mensuel est élevé.

4) Tu peux aussi demander un rendez-vous avec un médecin agréé par ton assurance privée de maladie. Mais il y a aussi des files d’attente. Naïvement tu comprends parfaitement qu’il n’y a pas que toi sur terre. Et que de toutes façons tu as toujours la solution 3, mais dan la solution trois, tu ne vas pas tomber sur un spécialiste.

5) Quand tu es pressé et que tu ne veux pas attendre, même avec un docteur agréé par ton assurance maladie, tu passes au niveau supérieur, le niveau magouille (zone grise). Tu demandes que ton rendez-vous soit « Particular » (Particulier), traduire: tu ne passes pas par le système de ton assurance privée, mais tu va raquer directement la consultation au Toubib, bien sûr, l’agenda du toubib se libère tout de suite comme par miracle. Off course, l’assurance privée à une grille tarifaire bien en deçà du tarif « Particular », donc le toubib profite de l’urgence pour nous facturer plein pot, soit 300 réals la consultation (aujourd’hui 80 euros). Tu peux ensuite aller tu plaindre à ton assurance privé et dénoncer le toubib, mais il faut être sûr que tu n’y retourneras plus chez lui.

6) Autre solution ne pas souscrire à une assurance privée, laisser venir le problème. Quand le problème arrive tu as la solution hôpital du SUS (équivalent de la sécurité sociale), dans ce cas, il y a file d’attente ou passe-droit. Ici dans ma région, si tu te fais opérer par un hôpital du SUS, tu seras bien traité, les soins sont relativement bien fait. Tu peux aussi, même sans assurance privée, te diriger vers un hôpital privé, mais le prix d’une journée hospitalisation va être assez astronomique.

7) Le cas de l’étranger qui débarque au Brésil je conseille carrément de prendre une assurance voyage ou une carte premier dans une banque. Dans ce cas, on est tout de même assuré qu’on aura un traitement VIP et qu’on sera remboursé intégralement des frais médicaux. Il se peut même que l’assurance voyage, paye directement l’hôpital, si cette assurance à un agrément avec cet hôpital. Sinon, la procédure est assez huilée, tu prends toutes les factures, tu les envois à la sécurité sociale en France qui va te rembourser une partie, puis tu l’envoie à ton assurance complémentaire qui va te rembourser aussi une partie et enfin l’assurance voyage qui va te rembourser le reste. Attention tout de même ça prend quelques temps. Attention aussi, dans le cas d’une avance sur frais (exemple tu dois payer l’hôpital) il va falloir que tu ais un moyen de paiements et des fois ça dépasser tranquillement les 10 000 euros. (du vécu).

Conclusion, si on a de l’argent, on peut s’en sortir au niveau santé, parfois même mieux qu’en France. Côté dentaire par exemple c’est top (mais tu payes 100%).

Quelques bémols dans ce que j’affirme. N’oublions pas que le Brésil est grand et qu’il y a différent traitement de la santé en fonction de l’Etat et en fonction de la ville de l’ETAT, tomber malade au milieu de la forêt amazonienne n’a rien à voir avec ce que je viens d’affirmer ici. Dans mon cas, je parle de ma ville Balanerio Camboriu, une ville de 130 000 habitants, et si on compte toutes les villes qui sont collées autour, ça représente 300 000 habitants. 

Autre point important, les toubibs parfois demandent d’être payé en liquide pour éviter de déclarer au Fisc (recette fédérale). Des fois le tarif en liquide est moins élevé que le tarif chéque ou carte bleue, on se demande pourquoi. On a toujours un mal fou est demandé une facture (nota fiscale) on se demande encore pourquoi!!!! Dans tous les cas il faut exiger une facture pour ensuite la déduire dans ta déclaration d’impôts. Ah oui, j’oubliais, on peut déduire un maximum de frais dans nos déclarations d’impôts et la santé en fait partie, on y met tout dedans: coût de l’assurance, dentiste, psy…

Récapitulons   :

Pour les voyageurs touristes : souscrire une assurance voyage ou demander une carte premier à votre banquier.

Pour les futurs expatriés : il est clair que souscrire à une assurance privée est conseillé, mais ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Je paye en moyenne 2000 reals par mois pour ma famille (4). Attention AUCUN médicament n’est remboursé et les soins dentaires non plus.  Il y a tout de même des médicaments qui sont distribués gratuitement par le SUS, mais je n’ai jamais encore vécu cet épisode. Cela dit, ce ne doit pas être top compliqué.

Pour finir, le côté santé au Brésil ne doit pas faire fuir les futurs candidats à l’expatriation, il faut juste mettre la santé dans le paramétrage comme un élément à gérer. Tout dépend aussi de la volonté de chacun à se protéger des problèmes de santé.  

Ps : ses informations n’engage que  moi, il s’agit de mon expérience personnelle que je mets à disposition d’un lecteur qui tombera sur cet article par hasard au grès d’uen recherche sur Internet. 

 

Résultat du premier tour aux élections présidentiels : Français résidant au Brésil

Je ne vais pas trop faire de commentaires sur les résultats des élections présidentielles des français résidant du Brésil, mais on peut voir tout de même que la tendance est plutôt vers l’ouverture plutôt que le fermeture. Ce serait tout de même dommage de voter pour M Le Pen, alors que nous-même sommes des émigrés.
Emmanuel MACRON: 43,79%
François FILLON: 24,60%
Jean-Luc MÉLENCHON: 17,85%
Benoît HAMON: 5,99%
Marine LE PEN: 5,10%
François ASSELINEAU: 0,88%
Nicolas DUPONT-AIGNAN: 0,74%
Philippe POUTOU: 0,48%
Jean LASSALLE: 0,29%
Jacques CHEMINADE: 0,17%
Nathalie ARTHAUD: 0,11%

Ce que je pensais du Brésil avant de m’y installer

 Je savais qu’en m’installant au Brésil il y a 10 ans  j’allais surement déchanter sur pas mal de croyances vis à vis du Brésil. J’avais dans ma tête et malgré mon expérience passée, quelques « clichés » quelques « opinions » sur le Brésil et les brésiliens qui étaient assez loin de la réalité. Certes comme dans n’importe quel pays où l’on s’expatrie le choc culturel est souvent important (voir violent) . Et de mon côté, voilà donc une liste de croyance que j’avais et que je n’ai plus. 

Penser que mon pouvoir d’achat allait augmenter.

Que nenni! Comme il faut tout payer au Brésil : Santé, école, sécurité, en plus des produits importés qui coût le double, au final, le coût de la vie au Brésil est plus élevée. 

Penser que le pays n’est pas si corrompu qu’on le dit!

Que nenni! La corruption et l’impunité commence dans la rue, où le code de la route est peu respecté.  Les prix avec reçu et sans reçu (cela va des artisans jusqu’aux docteurs) qui permet de ne pas tout déclarer aux impôts. Ces même personne sont allé dans la rue pour lutter contre la corruption.  

Croire que vous allez vous faire plein d’amis tout de suite, tant les brésiliens sont chaleureux.

Et oui, dès le premier contact, on se fait une accolade! Pour moi c’est le signe d’une grande amitié qui commence, pour un brésilien, ça peut représenter la même chose que le « Hi » sans contact des Anglais. Et vas-y que j’embrasse mon avocate, ma comptable…. Je ne supporte pas. Au bout de 10 ans, j’ai pu tout de même me faire quelques bonnes amitiés.  Cela dit, ce qui me pèse le plus est la superficialité des Brésiliens qui ne jurent que par le statut social (voitures importés, iphone, maison de luxe).  

Penser qu’en mettant mes enfants dans une école privée, allait leur permettre d’avoir un bon niveau scolaire.

Une bonne déception sur ce point. Le niveau du collège de mes enfants n’est pas bon, c’est pourtant le « soi-disant » le meilleur collège de la ville ! Je me demande donc ce que ça donne ailleurs. De toutes façons, les enfants ne sont pas des élèves, mais des clients.. CQFD.  

Croire que donner des conseils en tant que Français à un brésilien va avoir une influence quelconque.

Avec mon expérience, j’aurais pensé que donner des conseils pour s’améliore dans tel ou tel domaine apporterais quelques améliorations, mais que nenni, la plupart des personnes que je croise, disent merci mais ne font rien pour changer.  

Croire que les Brésiliens sont de fervents catholiques pratiquants.

 Que nenni, les Brésiliens certes vont à la messe, mais j’ai vite compris que c’était juste pour se faire pardonner de toutes leurs offenses, mais à la sortie de la messe, tout redeviens anarchique.  

Croire que la vie serait moins stressante au Brésil, surtout au bord de la mer.

Que nenni, ici , il y a tellement de petits problèmes à résoudre, qu’on finit à ne plus faire que corriger les problèmes et ne rien faire d’autre.  

Croire que les Brésiliens qui travaillent le jour et étudient le soir était quelque chose d’extraordinaire.

Beaucoup de personnes font ça, mais le niveau (au moins dans ma région) des écoles et des universités qu’il semble que le simple fait de faire acte de présence à l’université suffit pour  avoir le diplôme. 

Penser que le Real allait se dévaluer comme au bon vieux temps de l’inflation.

En arrivent au brésil, l’euro était à 2.7 aujourd’hui il est a 3.3 (augementation de 22%), pendant ce temps, le coût de la vie a doublé en 10 ans, soit 100%, soit après un rapide calcul, aujourd’hui je dépense 63% de plus qu’il y a 10 ans! 

Penser que j’allais manger des gambas à longueur de journée car c’est pas cher.

 Il y a 27 ans, oui les gambas grillées au restaurant, c’était pratiquement donnée, aujourd’hui deux brochette de 8 Gambas, ça coût 160 reals, soit 50 Euros pour deux. Non je ne mange plus de gambas.

Croire que la viande au Brésil est excellente.

Et bien non,  je n’aime pas la viande Brésilienne. Au début je trouvais ça top! Les barbecues géants, mais j’ai vite compris que c’est le charbon de bois qui cachait le goût de la viande… Côté poisson c’est un peu mieux et si on prend du poisson local, c’est top tout de même. Enfin un plat de côte de porc, c’est tout de même sublime. 

Je ne pensais pas que le climat était aussi important dans ma vie au Brésil.

 C’est plutôt une bonne nouvelle, car effectivement le climat est tellement bon au Brésil, que cela me fait parfois oublier que le pays est un pays difficile.  

Pensez qu’au bout de 10 ans, j’allais être parfaitement bilingue !

C’est vrai que j’aurais pu faire un effort pour parler un bon portugais. Mais au bout d’un certain temps je me suis aperçu que l‘effort n’en valait pas la chandelle, j’ai donc arrêté d’étudier le portugais et mon niveau, stagne, voire régresse depuis quelques années.  En plus je ne trouve plus l’accent brésilien enchanteur, il est maintenant chargé de connotation négative.  

Pensez que les novelas Brésiliennes n’étaient pas si nulles que ça.

Quand je suis arrivé au Brésil, je me suis donné comme objectif de regarder une novela, de bout en bout, mais je n’ai pas réussi. J’ai récemment assisté à deux novelas par la force de chose car je dine régulièrement chez ma belle-mère qui ne peut pas se passer de novelas et je confirme : les novelas c’est nul.  En vérité, ma télé n’est plus que connectée à Netflix et Youtube.   

Conclusion : avec toutes ses déceptions, je devrais quitter le Brésil illico presto et partir vivre sur l’île de la Réunion, mais voilà, les choses ne sont pas si mauvaises que ça, j’ai eu quelques bonnes surprises qui compensent les mauvaises. D’autre part, étant de nature ulta pessimiste (enfin, ultra prévoyante), j’avais prévu que les choses allaient tout de même pas se passer plutôt mal et j’avais cumulé une grosse réserve financière avant de déménager ce qui fait qu’aujourd’hui, je peux surmonter mes problèmes locaux. J’ai tout de même abandonné le projet de monter une entreprise sérieuse au Brésil, je me contente aujourd’hui de mes activités du web, même si je fais aussi de la photo locale, mais ce dernier point est une autre histoire que je raconterai peut-être un jour sur ce blogue.  

 

 

Arrivée du bateau de Croisières à Balnéario Camboriu

Evénement de la journée! Un gros bateau de croisière vient de jeter l’ancre au sud de la baie de Balneario Camboriu. Avec 4300 passagers et 1500 personnels d’équipage, les navettes qui font l’aller-retour entre le bateau et le petit port de plaisance ont du pain sur la planche. Cohue assurée au débarquement, file d’attente interminable et tous les petits vendeurs à la sauvette, les loueurs de bike, les taxis, les bus font la queue pour satisfaire les besoin énorme des touristes à vouloir tout visiter et acheter.

En tout cas, si ce premier essai fonctionne correctement, il faut maintenant que ce genre d’initiative se renouvelle pour le plus grand plaisir des touristes et des commerces de la ville.

Photos de Balneario Camboriu

En combinant Vélo et Photographie et quand le temps le permet (en ce moment il pleut tous les jours) je pars donc faire un tour pour prendre des photos de la ville de Balneario Camboriu, certains trouvent la ville très jolie, pour moi, il s’agit plutôt d’un SimCIty grandeur nature où l’architecture est assez banale, fait de blocs de béton verticaux qui n’ont pas vraiment de cachet. Le carrelage systématique des facades des immeubles est assez originale et fait briller les immeubles dans les jours ensoleillés.

Aujourd’hui, la course folle à l’entreprise qui construira l’immeuble le plus haut continue. On atteint des records dignes des immeubles de Dubai avec une future double tour qui fera 81 étages et qui pour les « chanceux » qui achèteront un appartement, ils pourront participer à un tirage au sort pour gagner une Ferrari toute belle qui permettra de rouler à 10 kilomètre à l’heure maximum pour éviter d’exploser le bijou sur les nombreux gendarmes couchés (lombada) .

On peut voir ces deux tours qui sont en cours de construction dont seulement 32 étages sont construits, il en manque encore plus du double. La légende dit, qu’il y a déjà deux footballeurs qui ont « acheté » un appartement dans ces tours, alors ça va surement attirer du monde.

Aujourd’hui, j’ai tout de même l’impression qu’on joue à la fable de Lafontaine de la Grenouille qui veut devenir plus grosse que le boeuf. Un jour une des tours va prendre veut (comme the Torch à Dubai) et quelqu’un va se rendre compte qu’il y a un problème! Surtout qu’ici j’entends dire qu’il y a tout de même de sacrés vices de fabrication.

De mon côté je ne conseille à personne d’acheter des appartements dans ses tours, même si en ce moment , la braderie est en cours, car il y a tout de même une petite crise au Brésil. Pour ceux qui ont du cash, ça va être le moment d’acheter, car on peut trouver des perles à moitié prix (ce qui est déjà encore cher).  Cela dit, il ne faut pas penser faire de la plus value avec ce genre d’investissement, même bradé.

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Changement de vie au Brésil, c’est mieux qu’en France ? Mon avis

Il y a un petit sondage à faire sur le site expat.com (ici) et j’allais y répondre directement et finalement je préfère le faire ici sur ce petit blogue qui se meurt un peu faute de l’alimenter régulièrement. Alors,  si on résume en peu, ce que je peux dire c’est que passer de la vie en France à la vie au Brésil, c’est un changement radical pour toute personne qui coupe les ponts avec la France (c’est mon cas). Donc changement radical : oui. Et voilà un peu la liste.

Commençons par les trucs positifs

  • Amis et Amitiés, Au Brésil : plus difficile de se faire de bons amis sincères et peu intéressés (moins bien qu’en France) 7/10 (en moins bien).  
  • Climat Au Brésil :je vis au bord de la mer à Balneario Camboriu dans l’état de Santa Catarina ( bien mieux qu’en France, 10/10.
  • Sourire au Brésil : 10/10 pas photo.
  • Famille, Au Brésil : belle opportunité pour voir qui va venir te rendre visite à partir de la France 10/10 .
  • Santé Au Brésil : à Partir du moment où on a les moyens de se payer la santé, c’est bien mieux qu’en France, mais on se rend vite compte du coût de la santé (1/10).
  • Tolérance au Brésil : les brésiliens sont tolérants  à peu près sur tout et surtout au niveau religion 10/10).
  • Fêtes au Brésil : 10/10 en mieux.
  • Capitalisme au Brésil : 1/10 (en mieux) surtout pour ceux qui ont de l’argent, bien sûr et ce point est un peu sarcastique, bien sûr.

  • Niveau de vie : avec une grosse somme de capital, on vit mieux qu’en France 10/10 (en mieux).
  • Entrepreneuriat au Brésil : y a pas photo, pour celui qui veut travailler, mais il faut avoir des crocs et du cran et surtout une réserve financière . c’est 10/10 .
  • Personnel de maison c’est le top changement radical, jardinier, chauffeur, femme de ménage, cuisinière pas cher mais ça devient tout de même difficile 10/10 (en mieux).
  • Finance: et bien si on a le nez fin, on peut faire des bonnes affaires, mais il faut être initié, je dirais donc changement radical 10/10 (en mieux).
  • Qualité de l’air : ça dépend où tu habites  dans mon cas c’est 10/10 (avant j’habitais à Boulogne près de Paris).
  • Optimisme au Brésil: grâce à dieu, tout va bien se passer 1/10, mais cela vient avec la tolérance et donc pas avec l’exigence.

Mitigés

  • Pouvoir d’achat Au Brésil: besoin de plus d’argent pour vivre au Brésil qu’en France (à part le riz et les haricots noirs) 5/10.
  • Téléphone et prix internet : on ne peut pas se plaindre dans ma région.
  • Propreté de la ville, c’est bien chez moi.
  • Cyclisme, il y a de plus en plus de piste cyclable ici.
  • Service après vente : c’est finalement pas trop mal, mais il faut penser à mettre de régulateur de voltage pour les PC et les TV.

En moins bien

  • Boulot au Brésil : J’ai n’ai jamais travaillé pour ni avec les Brésiliens (sauf ma première année, où ça m’a vite dégouté) j’ai préféré travailer pour le web (10/10) .
  • Productivité au Brésil : on comprend mieux quand on est au brésil, pourquoi on dit que les français sont productifs (10/10) .
  • Qualité au Brésil : cela va de pair avec la productivité et la tolérance : les Brésiliens sont tellement tolérant qu’ils ne réclament pas souvent de la qualité. 3/10 (en moins bien et en mieux) et les patrons et commerçant en profitent à fond la caisse.
  • Pollution sonore: c’est quoi? 10/10. pas de double vitrage, même dans les appartements de luxe, cela dit ça commence.
  • Isolation thermique : c’est quoi) 10/10. Cela va de paire avec l’isolation sonore et on préfère mettre la clim plutôt de calfeutrer correctement un appartement.
  • Sécurité : si on peut se permettre de se payer au moins des systèmes de surveillance avec patrouille régulière dans la maison c’est bien, mais ça craint quand même 10/10 et surtout ça coûte cher.
  • Circulation au Brésil : pourquoi le brésilien si courtois d’habitude devient un véritable fou peu courtois sur la route? 10/10.  Cela dit, conduire au Brésil permet de garder des reflexes qu’on a plus dans  un pays plus éduqué. En fait conduire au Brésil c’est un peu comme le jeu vidéo GTA, sauf qu’on a qu’une vie.
  • Compétence du personnel: quand on a un employé qu’on garde longtemps, ce n’est pas le meilleur, mais le moins pire. Mais n’est-ce pas la même chose en France?
  • Qualité de finition des produits : 10/10. et oui ça laisse à désirer et un épluche légume fabriqué en Chine et exporté au Brésil, n’a pas la même qualité que celui qui est exporté en France (CQFD).

  • Gestion des stocks : 10/10, car il faut regarder en permanence les étiquettes de validité des produits, pour s’en rendre compte.
  • Socialisme au Brésil : 10/10 (en moins bien).
  • Education au Brésil : même dans le privé, ce n’est pas top 10/10 (en moins bien).
  • Qualité des produits agricoles : avec les OGM, on ne sait plus ce qu’on mange 10/10. Prix des voitures : 10/10 en moins bien.
  • Justice et droit : une catastrophe 10/10 en moins bien.

Conclusion : en faisant cette liste, le changement est plutôt radical.  A en lire cette liste, on peut tout de même se demander ce que je fais au Brésil! C’est une question que je me pose souvent, mais il faut aussi mettre des poids sur chaque item de cette liste et  rien que le climat fait déjà pencher la balance par le fait de rester. Maintenant quand je me ferai vieux, il faudra que j’étudie le meilleur endroit pour me faire soigner pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour, mais si c’était aujourd’hui, je prendrais mes clics et mes clacs pour revenir vivre en France quelque part dans le sud.

En tout cas, quand on me pose la question « c’est mieux le Brésil » je réponds toujours : il y a des pour et des contre et sur mon avis est difficile à trancher.

Ce qui pèse le plus, c’est les amitiés sincères, elles sont peu nombreuses, mais j’ai peut-être un peu de chance sur ce point.

Pour finir : chacun aura de toute façon un avis différent en fonction de l’expérience, du lieu, de l’âge, des conditions socio-économique et surtout de la façon d’appréhender la vie en général. Quelque part, c’est tout de même ma vie au Brésil qui est meilleure.