« Hidden City Cidade Oculte, la ville cachée , un regard marginal »
« La photographie de rue permet de montrer une ville et ses secrets entre le visible et le rêve. Celle-ci nous emmène aux limites de cette jungle de béton, en nous faisant réfléchir à notre capacité de comprendre. Nous pouron être dans une autre ville que nous habitons. Les grandes villes sont de plus en plus froides et grises, mais il est possible de trouver des coins spéciaux, des fragments d’un monde qui tient à rappeler notre nature. Quelle ville t’habites, quelle ville vois-tu de ta ville? »
Voilà donc le cahier des charges d’un concours photos qu’organise la ville de Balneário Camboriú.pour son 3ième festival de la photographie. L’année dernière je n’avais pas participé, vu que le sujet semblait tellement intellectuel que je n’ai pas compris le sujet. Cette fois, le thème est un peu plus abordable, ou du moins j’ai pu le comprendre. J’ai donc puisé dans ma collection de 3000 photos faites de cette ville depuis 2014 pour en extraire six qui collent un peu au thème du sujet.
On commence par cette photo en double exposition qui mélange la ville, le ciel et la végétation exubérante de la ville de Balneário Camboriú.. On a finalement deux jungles qui se côtoient, qui se mélangent. Ce mélange fait que cette ville est devenue très populaire. On y voit un petit Rio de Janeiro sans les inconvénients.
Les immeubles qui se construisent ici sont de plus en plus grands. Le prochain record sera atteint avec deux tours de 81 étages qu’on voit en cours de construction à gauche de cette photo. La vue y sera surement époustouflante pour celui qui pourra débourser plus d’un million d’euros jusqu’à 5 millions d’euros pour un dernière étage en duplex. Si vous commandez maintenant un appartement dans ses tours il y a une tombola où le premier prix est une Ferrari. Bienvenue au pays des grandes inégalités sociales! Imaginons un peu ses tours dans 100 ans. Je ne serai pas là pour le voir… Seront-elles encore debout.
La ville de Balneário Camboriú. a épargné ce petit bois devant chez moi, c’est notre petit Central Park à nous, même s’il faut cligner des yeux pour imaginer que nous sommes à New York. Ne croyons pas que ce bois a été épargné volontairement. Il y a sûrement une explication juridique derrière ce vestige de végétation… Dans quelques années, cette vue sera bouché par un immeuble malheureusement et dommage, cas c’est bien agréable de diner sur la terrasse avec cette vue.
Un petit effet de premier plan avec les grillages et la végétation qui reprend toujours ses droits, car la nature a quelque chose nous n’avons pas : La patience! Et surtout, elle a tout son temps!
Ici on veut imiter tout ce qui se fait à Rio, donc on a notre Christ, mais lui n’est pas redendor, il est lumière (luz) et il est surtout plus petit. ET comme ça n’arrête pas de construire, un jour je ne pourrais plus voir le Christ de mon appartement. La vue de là haut vaut le coup de la visite.
Ici ce qui est vieux n’a pas quarante d’âge. Témoins ce petit chalet qui résiste au progrès. Je ne connais pas l’histoire de cette petite maison, mais maintenant, elle est là et personne ne va y toucher, car le terrain est ridiculement petit et n’attirera plus l’oeil des constructeurs d’immeubles. Ce chalet est peut-être devenu un symbole anti capitaliste. Cette photo a déjà parue dans deux journaux locaux, il va d’ailleurs que je retourne faire une nouvelle photo en format ultra grand angle.
Bref, on va voir si une de ses 6 photos va être choisie. J’ai un faible pour la dernière. Cela dit, dans l’éditorial on parle de rêve et en voyant ces photos, le seul rêve que j’y vois c’est de fuir cet endroit pour aller vivre dans un bois…
(source) bcfotofestival.com.br/convocatorias/bc-foto-festival-convocatoria-2017/
Moi j’aime bien la petite chapelle… Entre Av.Brasil et la plage.
Effectivement, j’aurais dû publier cette photo : https://flic.kr/p/yfkMqQ