Les activités des Français de Balneario Camboriu

Les activités des Français de Balneario Camboriu

Nous nous réunissons régulièrement chez les uns et les autres, quand les fêtes sont très grandes, nous avons un espace dédié pouvant aller jusqu’à 30 personnes. Certains français sont dans le groupe whatsapp dédié mais on ne les voient jamais, on s’échange surtout des informations sur la vie de tous les jours , les promos, les produits français en vente dans la région, les événements.

Pas de politique

On ne parle surtout pas de politique et le groupe est ouvert aux belges, canadiens et suisse et tous les francophones. On essaye de ne pas trop critiquer le Brésil et les brésiliens, car on est chez eux et on aime se pays magnifique et surtout cette région du Brésil qui est extraordinaire.

Cotisation? Zéro real

On ne va pas commencer à faire de l’administratif tout de même!

Apéro, bbq, repas, piscine, soirée crêpe, pétanque..

Dans ce groupe des affinités se créent et des sous groupes se forment. Apéro du samedi chez l’un, rencontre famille autour de la piscine… Il y a même des français qui font du business entre eux et les profs de français qui s’échangent des idées.

fourchette d’âge

La fourchette d’âge? De quelques mois à 83 ans.

Les groupe ne se limite pas à Balneario Camboriu

Itajai, Navegante, Penha Itapema, Camboriu, Balneario Camboriu, Brusque….

Dès que vous débarquez dans la région, faite moi signe (via la page contact).

Santé au Brésil : mon opinion

Quand tu as mal quelque part,    tu vas chez le médecin. Ici au Brésil,

Plusieurs solutions te sont offertes.

1) D’aller faire la queue chez un médecin du SUS (Sistema Unico de Saude : équivalent sécurités sociale) . Le problème n’est pas tant d’être reçu par un médecin du SUS, mais c’est l’attente pour avoir un rendez-vous. Ici on dit qu’on meurt en faisant la queue.

2) L’autre solution c’est d’aller dans un poste de secours (pronto atendimento). Si c’est un petit bobo, ça va bien se passer, sinon on retourne à la case départ, une visite chez le médecin du SUS. On dit aussi qu’il y a des passe-droits pour que le docteur te fasse passer avant tout le monde. Je n’ai pas vécu ça personnellement, donc je ne peux pas l’affirmer. Si tues étranger tu peux aussi y aller.

3) Si tu es riche, cela veut dire que tu peux te payer une assurance privée (c’est pas une assurance complémentaire), tu peux aller dans l’hôpital de ton assureur privé. En fonction du plan de santé, tu ne payeras rien pour la consultation tu payeras la moitié (co participation) ou peut-être que tu payeras l’intégralité mais tu seras tout de même examiné. Bien sûr, moins tu payes à l’acte, plus ton plan mensuel est élevé.

4) Tu peux aussi demander un rendez-vous avec un médecin agréé par ton assurance privée de maladie. Mais il y a aussi des files d’attente. Naïvement tu comprends parfaitement qu’il n’y a pas que toi sur terre. Et que de toutes façons tu as toujours la solution 3, mais dan la solution trois, tu ne vas pas tomber sur un spécialiste.

5) Quand tu es pressé et que tu ne veux pas attendre, même avec un docteur agréé par ton assurance maladie, tu passes au niveau supérieur, le niveau magouille (zone grise). Tu demandes que ton rendez-vous soit « Particular » (Particulier), traduire: tu ne passes pas par le système de ton assurance privée, mais tu va raquer directement la consultation au Toubib, bien sûr, l’agenda du toubib se libère tout de suite comme par miracle. Off course, l’assurance privée à une grille tarifaire bien en deçà du tarif « Particular », donc le toubib profite de l’urgence pour nous facturer plein pot, soit 300 réals la consultation (aujourd’hui 80 euros). Tu peux ensuite aller tu plaindre à ton assurance privé et dénoncer le toubib, mais il faut être sûr que tu n’y retourneras plus chez lui.

6) Autre solution ne pas souscrire à une assurance privée, laisser venir le problème. Quand le problème arrive tu as la solution hôpital du SUS (équivalent de la sécurité sociale), dans ce cas, il y a file d’attente ou passe-droit. Ici dans ma région, si tu te fais opérer par un hôpital du SUS, tu seras bien traité, les soins sont relativement bien fait. Tu peux aussi, même sans assurance privée, te diriger vers un hôpital privé, mais le prix d’une journée hospitalisation va être assez astronomique.

7) Le cas de l’étranger qui débarque au Brésil je conseille carrément de prendre une assurance voyage ou une carte premier dans une banque. Dans ce cas, on est tout de même assuré qu’on aura un traitement VIP et qu’on sera remboursé intégralement des frais médicaux. Il se peut même que l’assurance voyage, paye directement l’hôpital, si cette assurance à un agrément avec cet hôpital. Sinon, la procédure est assez huilée, tu prends toutes les factures, tu les envois à la sécurité sociale en France qui va te rembourser une partie, puis tu l’envoie à ton assurance complémentaire qui va te rembourser aussi une partie et enfin l’assurance voyage qui va te rembourser le reste. Attention tout de même ça prend quelques temps. Attention aussi, dans le cas d’une avance sur frais (exemple tu dois payer l’hôpital) il va falloir que tu ais un moyen de paiements et des fois ça dépasser tranquillement les 10 000 euros. (du vécu).

Conclusion, si on a de l’argent, on peut s’en sortir au niveau santé, parfois même mieux qu’en France. Côté dentaire par exemple c’est top (mais tu payes 100%).

Quelques bémols dans ce que j’affirme. N’oublions pas que le Brésil est grand et qu’il y a différent traitement de la santé en fonction de l’Etat et en fonction de la ville de l’ETAT, tomber malade au milieu de la forêt amazonienne n’a rien à voir avec ce que je viens d’affirmer ici. Dans mon cas, je parle de ma ville Balanerio Camboriu, une ville de 130 000 habitants, et si on compte toutes les villes qui sont collées autour, ça représente 300 000 habitants. 

Autre point important, les toubibs parfois demandent d’être payé en liquide pour éviter de déclarer au Fisc (recette fédérale). Des fois le tarif en liquide est moins élevé que le tarif chéque ou carte bleue, on se demande pourquoi. On a toujours un mal fou est demandé une facture (nota fiscale) on se demande encore pourquoi!!!! Dans tous les cas il faut exiger une facture pour ensuite la déduire dans ta déclaration d’impôts. Ah oui, j’oubliais, on peut déduire un maximum de frais dans nos déclarations d’impôts et la santé en fait partie, on y met tout dedans: coût de l’assurance, dentiste, psy…

Récapitulons   :

Pour les voyageurs touristes : souscrire une assurance voyage ou demander une carte premier à votre banquier.

Pour les futurs expatriés : il est clair que souscrire à une assurance privée est conseillé, mais ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Je paye en moyenne 2000 reals par mois pour ma famille (4). Attention AUCUN médicament n’est remboursé et les soins dentaires non plus.  Il y a tout de même des médicaments qui sont distribués gratuitement par le SUS, mais je n’ai jamais encore vécu cet épisode. Cela dit, ce ne doit pas être top compliqué.

Pour finir, le côté santé au Brésil ne doit pas faire fuir les futurs candidats à l’expatriation, il faut juste mettre la santé dans le paramétrage comme un élément à gérer. Tout dépend aussi de la volonté de chacun à se protéger des problèmes de santé.  

Ps : ses informations n’engage que  moi, il s’agit de mon expérience personnelle que je mets à disposition d’un lecteur qui tombera sur cet article par hasard au grès d’uen recherche sur Internet. 

 

Résultat du premier tour aux élections présidentiels : Français résidant au Brésil

Je ne vais pas trop faire de commentaires sur les résultats des élections présidentielles des français résidant du Brésil, mais on peut voir tout de même que la tendance est plutôt vers l’ouverture plutôt que le fermeture. Ce serait tout de même dommage de voter pour M Le Pen, alors que nous-même sommes des émigrés.
Emmanuel MACRON: 43,79%
François FILLON: 24,60%
Jean-Luc MÉLENCHON: 17,85%
Benoît HAMON: 5,99%
Marine LE PEN: 5,10%
François ASSELINEAU: 0,88%
Nicolas DUPONT-AIGNAN: 0,74%
Philippe POUTOU: 0,48%
Jean LASSALLE: 0,29%
Jacques CHEMINADE: 0,17%
Nathalie ARTHAUD: 0,11%

Ce que je pensais du Brésil avant de m’y installer

 Je savais qu’en m’installant au Brésil il y a 10 ans  j’allais surement déchanter sur pas mal de croyances vis à vis du Brésil. J’avais dans ma tête et malgré mon expérience passée, quelques « clichés » quelques « opinions » sur le Brésil et les brésiliens qui étaient assez loin de la réalité. Certes comme dans n’importe quel pays où l’on s’expatrie le choc culturel est souvent important (voir violent) . Et de mon côté, voilà donc une liste de croyance que j’avais et que je n’ai plus. 

Penser que mon pouvoir d’achat allait augmenter.

Que nenni! Comme il faut tout payer au Brésil : Santé, école, sécurité, en plus des produits importés qui coût le double, au final, le coût de la vie au Brésil est plus élevée. 

Penser que le pays n’est pas si corrompu qu’on le dit!

Que nenni! La corruption et l’impunité commence dans la rue, où le code de la route est peu respecté.  Les prix avec reçu et sans reçu (cela va des artisans jusqu’aux docteurs) qui permet de ne pas tout déclarer aux impôts. Ces même personne sont allé dans la rue pour lutter contre la corruption.  

Croire que vous allez vous faire plein d’amis tout de suite, tant les brésiliens sont chaleureux.

Et oui, dès le premier contact, on se fait une accolade! Pour moi c’est le signe d’une grande amitié qui commence, pour un brésilien, ça peut représenter la même chose que le « Hi » sans contact des Anglais. Et vas-y que j’embrasse mon avocate, ma comptable…. Je ne supporte pas. Au bout de 10 ans, j’ai pu tout de même me faire quelques bonnes amitiés.  Cela dit, ce qui me pèse le plus est la superficialité des Brésiliens qui ne jurent que par le statut social (voitures importés, iphone, maison de luxe).  

Penser qu’en mettant mes enfants dans une école privée, allait leur permettre d’avoir un bon niveau scolaire.

Une bonne déception sur ce point. Le niveau du collège de mes enfants n’est pas bon, c’est pourtant le « soi-disant » le meilleur collège de la ville ! Je me demande donc ce que ça donne ailleurs. De toutes façons, les enfants ne sont pas des élèves, mais des clients.. CQFD.  

Croire que donner des conseils en tant que Français à un brésilien va avoir une influence quelconque.

Avec mon expérience, j’aurais pensé que donner des conseils pour s’améliore dans tel ou tel domaine apporterais quelques améliorations, mais que nenni, la plupart des personnes que je croise, disent merci mais ne font rien pour changer.  

Croire que les Brésiliens sont de fervents catholiques pratiquants.

 Que nenni, les Brésiliens certes vont à la messe, mais j’ai vite compris que c’était juste pour se faire pardonner de toutes leurs offenses, mais à la sortie de la messe, tout redeviens anarchique.  

Croire que la vie serait moins stressante au Brésil, surtout au bord de la mer.

Que nenni, ici , il y a tellement de petits problèmes à résoudre, qu’on finit à ne plus faire que corriger les problèmes et ne rien faire d’autre.  

Croire que les Brésiliens qui travaillent le jour et étudient le soir était quelque chose d’extraordinaire.

Beaucoup de personnes font ça, mais le niveau (au moins dans ma région) des écoles et des universités qu’il semble que le simple fait de faire acte de présence à l’université suffit pour  avoir le diplôme. 

Penser que le Real allait se dévaluer comme au bon vieux temps de l’inflation.

En arrivent au brésil, l’euro était à 2.7 aujourd’hui il est a 3.3 (augementation de 22%), pendant ce temps, le coût de la vie a doublé en 10 ans, soit 100%, soit après un rapide calcul, aujourd’hui je dépense 63% de plus qu’il y a 10 ans! 

Penser que j’allais manger des gambas à longueur de journée car c’est pas cher.

 Il y a 27 ans, oui les gambas grillées au restaurant, c’était pratiquement donnée, aujourd’hui deux brochette de 8 Gambas, ça coût 160 reals, soit 50 Euros pour deux. Non je ne mange plus de gambas.

Croire que la viande au Brésil est excellente.

Et bien non,  je n’aime pas la viande Brésilienne. Au début je trouvais ça top! Les barbecues géants, mais j’ai vite compris que c’est le charbon de bois qui cachait le goût de la viande… Côté poisson c’est un peu mieux et si on prend du poisson local, c’est top tout de même. Enfin un plat de côte de porc, c’est tout de même sublime. 

Je ne pensais pas que le climat était aussi important dans ma vie au Brésil.

 C’est plutôt une bonne nouvelle, car effectivement le climat est tellement bon au Brésil, que cela me fait parfois oublier que le pays est un pays difficile.  

Pensez qu’au bout de 10 ans, j’allais être parfaitement bilingue !

C’est vrai que j’aurais pu faire un effort pour parler un bon portugais. Mais au bout d’un certain temps je me suis aperçu que l‘effort n’en valait pas la chandelle, j’ai donc arrêté d’étudier le portugais et mon niveau, stagne, voire régresse depuis quelques années.  En plus je ne trouve plus l’accent brésilien enchanteur, il est maintenant chargé de connotation négative.  

Pensez que les novelas Brésiliennes n’étaient pas si nulles que ça.

Quand je suis arrivé au Brésil, je me suis donné comme objectif de regarder une novela, de bout en bout, mais je n’ai pas réussi. J’ai récemment assisté à deux novelas par la force de chose car je dine régulièrement chez ma belle-mère qui ne peut pas se passer de novelas et je confirme : les novelas c’est nul.  En vérité, ma télé n’est plus que connectée à Netflix et Youtube.   

Conclusion : avec toutes ses déceptions, je devrais quitter le Brésil illico presto et partir vivre sur l’île de la Réunion, mais voilà, les choses ne sont pas si mauvaises que ça, j’ai eu quelques bonnes surprises qui compensent les mauvaises. D’autre part, étant de nature ulta pessimiste (enfin, ultra prévoyante), j’avais prévu que les choses allaient tout de même pas se passer plutôt mal et j’avais cumulé une grosse réserve financière avant de déménager ce qui fait qu’aujourd’hui, je peux surmonter mes problèmes locaux. J’ai tout de même abandonné le projet de monter une entreprise sérieuse au Brésil, je me contente aujourd’hui de mes activités du web, même si je fais aussi de la photo locale, mais ce dernier point est une autre histoire que je raconterai peut-être un jour sur ce blogue.  

 

 

Changement de vie au Brésil, c’est mieux qu’en France ? Mon avis

Il y a un petit sondage à faire sur le site expat.com (ici) et j’allais y répondre directement et finalement je préfère le faire ici sur ce petit blogue qui se meurt un peu faute de l’alimenter régulièrement. Alors,  si on résume en peu, ce que je peux dire c’est que passer de la vie en France à la vie au Brésil, c’est un changement radical pour toute personne qui coupe les ponts avec la France (c’est mon cas). Donc changement radical : oui. Et voilà un peu la liste.

Commençons par les trucs positifs

  • Amis et Amitiés, Au Brésil : plus difficile de se faire de bons amis sincères et peu intéressés (moins bien qu’en France) 7/10 (en moins bien).  
  • Climat Au Brésil :je vis au bord de la mer à Balneario Camboriu dans l’état de Santa Catarina ( bien mieux qu’en France, 10/10.
  • Sourire au Brésil : 10/10 pas photo.
  • Famille, Au Brésil : belle opportunité pour voir qui va venir te rendre visite à partir de la France 10/10 .
  • Santé Au Brésil : à Partir du moment où on a les moyens de se payer la santé, c’est bien mieux qu’en France, mais on se rend vite compte du coût de la santé (1/10).
  • Tolérance au Brésil : les brésiliens sont tolérants  à peu près sur tout et surtout au niveau religion 10/10).
  • Fêtes au Brésil : 10/10 en mieux.
  • Capitalisme au Brésil : 1/10 (en mieux) surtout pour ceux qui ont de l’argent, bien sûr et ce point est un peu sarcastique, bien sûr.

  • Niveau de vie : avec une grosse somme de capital, on vit mieux qu’en France 10/10 (en mieux).
  • Entrepreneuriat au Brésil : y a pas photo, pour celui qui veut travailler, mais il faut avoir des crocs et du cran et surtout une réserve financière . c’est 10/10 .
  • Personnel de maison c’est le top changement radical, jardinier, chauffeur, femme de ménage, cuisinière pas cher mais ça devient tout de même difficile 10/10 (en mieux).
  • Finance: et bien si on a le nez fin, on peut faire des bonnes affaires, mais il faut être initié, je dirais donc changement radical 10/10 (en mieux).
  • Qualité de l’air : ça dépend où tu habites  dans mon cas c’est 10/10 (avant j’habitais à Boulogne près de Paris).
  • Optimisme au Brésil: grâce à dieu, tout va bien se passer 1/10, mais cela vient avec la tolérance et donc pas avec l’exigence.

Mitigés

  • Pouvoir d’achat Au Brésil: besoin de plus d’argent pour vivre au Brésil qu’en France (à part le riz et les haricots noirs) 5/10.
  • Téléphone et prix internet : on ne peut pas se plaindre dans ma région.
  • Propreté de la ville, c’est bien chez moi.
  • Cyclisme, il y a de plus en plus de piste cyclable ici.
  • Service après vente : c’est finalement pas trop mal, mais il faut penser à mettre de régulateur de voltage pour les PC et les TV.

En moins bien

  • Boulot au Brésil : J’ai n’ai jamais travaillé pour ni avec les Brésiliens (sauf ma première année, où ça m’a vite dégouté) j’ai préféré travailer pour le web (10/10) .
  • Productivité au Brésil : on comprend mieux quand on est au brésil, pourquoi on dit que les français sont productifs (10/10) .
  • Qualité au Brésil : cela va de pair avec la productivité et la tolérance : les Brésiliens sont tellement tolérant qu’ils ne réclament pas souvent de la qualité. 3/10 (en moins bien et en mieux) et les patrons et commerçant en profitent à fond la caisse.
  • Pollution sonore: c’est quoi? 10/10. pas de double vitrage, même dans les appartements de luxe, cela dit ça commence.
  • Isolation thermique : c’est quoi) 10/10. Cela va de paire avec l’isolation sonore et on préfère mettre la clim plutôt de calfeutrer correctement un appartement.
  • Sécurité : si on peut se permettre de se payer au moins des systèmes de surveillance avec patrouille régulière dans la maison c’est bien, mais ça craint quand même 10/10 et surtout ça coûte cher.
  • Circulation au Brésil : pourquoi le brésilien si courtois d’habitude devient un véritable fou peu courtois sur la route? 10/10.  Cela dit, conduire au Brésil permet de garder des reflexes qu’on a plus dans  un pays plus éduqué. En fait conduire au Brésil c’est un peu comme le jeu vidéo GTA, sauf qu’on a qu’une vie.
  • Compétence du personnel: quand on a un employé qu’on garde longtemps, ce n’est pas le meilleur, mais le moins pire. Mais n’est-ce pas la même chose en France?
  • Qualité de finition des produits : 10/10. et oui ça laisse à désirer et un épluche légume fabriqué en Chine et exporté au Brésil, n’a pas la même qualité que celui qui est exporté en France (CQFD).

  • Gestion des stocks : 10/10, car il faut regarder en permanence les étiquettes de validité des produits, pour s’en rendre compte.
  • Socialisme au Brésil : 10/10 (en moins bien).
  • Education au Brésil : même dans le privé, ce n’est pas top 10/10 (en moins bien).
  • Qualité des produits agricoles : avec les OGM, on ne sait plus ce qu’on mange 10/10. Prix des voitures : 10/10 en moins bien.
  • Justice et droit : une catastrophe 10/10 en moins bien.

Conclusion : en faisant cette liste, le changement est plutôt radical.  A en lire cette liste, on peut tout de même se demander ce que je fais au Brésil! C’est une question que je me pose souvent, mais il faut aussi mettre des poids sur chaque item de cette liste et  rien que le climat fait déjà pencher la balance par le fait de rester. Maintenant quand je me ferai vieux, il faudra que j’étudie le meilleur endroit pour me faire soigner pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour, mais si c’était aujourd’hui, je prendrais mes clics et mes clacs pour revenir vivre en France quelque part dans le sud.

En tout cas, quand on me pose la question « c’est mieux le Brésil » je réponds toujours : il y a des pour et des contre et sur mon avis est difficile à trancher.

Ce qui pèse le plus, c’est les amitiés sincères, elles sont peu nombreuses, mais j’ai peut-être un peu de chance sur ce point.

Pour finir : chacun aura de toute façon un avis différent en fonction de l’expérience, du lieu, de l’âge, des conditions socio-économique et surtout de la façon d’appréhender la vie en général. Quelque part, c’est tout de même ma vie au Brésil qui est meilleure.

Internet haut débit au Brésil.

Si vous habitez au Brésil et comme partout dans le monde et que vous êtes abonné à  un service de data mobile, vous devez être comme moi : vous devez parfois dépasser votre forfait journalier, hebdo ou mensuel. Côté ADSL en revanche (ou autre techno internet fixe) il n’y a pas de limite en termes de données qui transitent mensuellement sur notre ligne haut débit, on paye la vitesse de connexion, mais pas la quantité de données.

Cela semble une réalité internationale, mais le Brésil qui fait souvent les choses différemment veut justement Innover! (il n’y pas le terme dénover et c’est dommage) . Il parait que Oi, Vivo NET viennent d’annoncer des changements dans leur contrat avec une fixation des limites de données téléchargées par mois! On va donc maintenant payer la vitesse et les Gigaoctets!

Le plan de données le plus cher chez vivo offre 25 Mbit/s (download) et autorise 130 gigaoctets (soit 4 gigas par jour ce qui n’est pas trop mal, sauf si on a netflix, filmon, chromecast et  youtube. Bref une famille de geek comme chez moi, on doit dépasser les 130 Gigas allègrement.  De mon côté j’allais m’abonner à netflix HD, mais avec une limite à 130 gigas, ça va surement coincer.

130 gigas à la maison, partagés avec tous les périphériques connectés, en regardant des films sur Netflix, écouter de la musique Deezer, regarder des vidéos sur YouTube, envoi et de réception d’informations par Dropbox, Bos et Onedrive, va faire que des millions de personnes vont se retrouver sans internet en quinze jours. La solution que j’envisage et d’avoir deux opérateurs à la maison. 1) pour des raisons de disponibilité (les services tombent en panne plusieurs fois par jour)  et maintenant pour une raison de capacité. De plus j’ai l’intention d’acheter des caméras de surveillance Arlo de chez NetGear et là mon forfait uplink va exploser grave.

Vous pourrez lire en portugais, une explication en partugais plus élaborer que ma pauvre traduction. Pour l’instant je n’ai pas eu encore de désagrément, car je suis à cheval sur deux maisons et donc deux forfait data, mais je n’ai pas encore netflix ni mes caméras de surveillance.

Ce qu’on peut dire et généraliser avec cette nouvelle.

  • Rien n’est gagné d’avance, au Brésil les reculées sont aussi spectaculaires que les avancées.
  • Faire un business de data temps réel, comme donner des cours de langues, c’est presque de l’histoire passée.
  • Ici au Brésil, il n’y a aucune maintenant préventive, les opérateurs corrigent les défauts seulement s’il y a une plainte, alors, il faut se plaindre en permanence.
  • Les opérateurs au Brésil goulottent les transferts de données internationales, alors un film hébergé aux USA, y a peu de chance qu’on ait pas une coupure ou des attentes longues pour que le buffer se remplisse.

Bref sachez que les télécoms au Brésil, c’est, (comme on dit en Afrique) « façon façon patron ». Cela dit, tout ce que j’affirme ici, c’est un  ressentit personnel et je généralise peut-être.  Notons que tout de même il y a une certaine logique dans le fait qu’on taxe les réseaux en fonctions du nombre de données, car effectivement ça coûte cher de transporter des données !

Suite au prochaine épisode….

 

Le dollar à 4 reals

Faut-il que je me réjouisse de voir un euro à 4,50 reals aujourd’hui?. Bonne question! Du fait que j’ai la moitié de mes biens au Brésil, je pourrais dire que c’est tout de même une catastrophe! En fait quand j’ai débarqué au Brésil, il y a maintenant 9 ans, je suis parti du principe que tout ce que j’allais investir au Brésil était déjà perdu d’avance. Et oui, une mise que je ne reverrais jamais, une mise qui n’allait pas donner un sous en terme de retour sur investissement. Du fait que je suis parti du principe que tous les biens que j’ai au Brésil ne valent rien, tout ce qui rentre est donc du bénéfice et comme je gagne en dollars et en euros pour mes petites affaires, je peux dire aujourd’hui qu’un taux aussi élevé est une bonne aubaine.

On va arrêter de marcher sur la tête au Brésil

Les choses rentrent dans l’ordre, tout de même, on va arrêter de rêver, de vendre des appartements de luxe à 10 millions de reals et surtout, pour ceux qui ont acheté au plus fort, il pourront toujours s’asseoir sur une bonne plus value, même en monnaie locale.

La panique, les copines de ma fille ne sont pas contentes, cette année, papa et maman n’iront pas à Disney World, car le dollar est trop fort. J’ai tellement de peine pour eux, vous pouvez pas savoir.

Va y avoir des cas difficiles, c’est clair, surtout pour ceux qui vont du crédit revolving à 10% par mois le taux d’intérêt.

Pour l’instant ça construit encore à mort, à mon avis il y a de l’inertie et la machine continue à tourner, mais on va voir si les appartements vont se vendre et surtout on va voir les prix baisser. Il y a même un constructeur d’appartement de luxe ici, qui affirme que c’et bien, un real faible, car les brésiliens vont arrêter d’acheter des appartement à Miami!

Pour les jeux olympiques, c’est bon !

Une chambre d’hôtel à l’Ibis de 130 reals, ça fait une chambre à 30 euros, c’est tout de même très raisonnable. D’ici là que le dollar soit à 5 l’année prochaine, ça va être tout bon pour les touristes.

Ce que fait de mieux le brésil tourne à plein régime

Et, oui le brésil est un gros gros exportateur de produit légumes, fruits, café, cacao, de porcs (merci à l’embargo russe), de minerais, de coton…. Dans ce secteur personne ne se plaint.

La chine a fait son dumping mais pas complètement.

Pour les fabriquant de produit manufacturés qui ont survécu à un real fort et au duping chinois, je pense que de ce côté tout va bien.

A va voir si l’inflation revient

Les prix ont pratiquement doublé en 9 ans, là je pense que ça va un peu chauffer, car il y a pas mal de produits qui dépendent des importations.

Pour ceux qui veulent venir vivre au Brésil

Il est difficile de donner un conseil sur le sujet, car j’ai l’impression que l’année prochaine (si le gouvernement actuel ne démissionne pas), ça va encore être pire pour le change et donc meilleur pour les étrangers.

Conclusion : quand le dollar était à 1,5 real, j’étais très très mal. Aujourd’hui, je suis bien, En tout cas, les brésiliens vont souffrir. Il faut savoir que ça fait 20 ans que le brésil est à peu près en forme économiquement, les brésiliens ont presque oublié comment c’était avant et les moins de 30 ans n’ont aucune idée de ce qu’est le mot inflation.

ça va fouetter!

Et vous qu’est ce que vous en pensez?

 

Signalisation pour mal voyants : Les aveugles au Brésil souffrent-ils?

L’éthnophotographe (ou le photographe ethnologue) se doit de photographier les us et coutumes des locaux et en tant que nouveau photographe, on m’a demandé de faire un petit reportage photo sur un thème intéressant dans la ville de Florianopolis. J’ai trouvé le sujet des bandes de signalisation pour aveugle très  intéressant, car ce sont des bandes pour aveugles qui ne servent pas aux aveugles, en fait qui ne servent à rien pour personne sinon l’entreprise qui est chargé de poser des dalles dangereuses qui parfois font que nous nous tordons les pieds.

On commence donc pas la photo d’un aveugle (pardon un mal voyant) qui se balade dans les rues de Florianopolis. Apparemment, il a appris par coeur les petits défauts des bandes pour aveugle et je les suivi pendant une minute, il n’a pas l’air vraiment de suivre la signalisation. J’aurais dû l’interroger pour en savoir un peu plus, mais je ne l’ai pas fait (ce sera pour le prochain voyage).

Il y a des ponts qui ne se rejoignent pas.

signalisation pour mal voyant

Il y a un petit rigolo qui devait avoir des dalles en trop, à moins que ce soit un fana de mots croisés.

signalisation pour mal voyantEncore des dalles mal alignées et le pauvre aveugle, va se prendre un rétroviseur sur le côté. Le choc ne devrait pas être violent.

signalisation pour mal voyant

C’est maintenant une poubelle qu’il va se prendre. A moins qu’il ne soit hyper rachitique, c’est le choc assuré.

signalisation pour mal voyant

Tiens vas-y prendre toi un poteau dans le nez. Franchement, c’est pas gentil ça de faire des farces aux aveugles.

signalisation pour mal voyant

Diniz est un magasin qui vend des lunettes, d’où la super organisation quant aux bandes pour aveugle. Une bande pour chaque oeil, enfin je pense. Attention tu as une chance sur deux de te prendre un poteau!

signalisation pour mal voyant

Les motards sont aveugles où je me trompe?

signalisation pour mal voyant

Une petit tour et puis s’en vont. Retour à la case départ, vous ne toucherez pas 20000 francs.

signalisation pour mal voyant

On dirait des pistes de jeu vidéo des années 90. Aux moins on ne se prend pas de poteau, mais si la plaque en fonte Embratel est ouverte, il va falloir faire gaffe.

signalisation pour mal voyant

Cette fois c’est le poteau et la poubelle d’un seul coup.

signalisation pour mal voyant

 

Conclusion, c’est pas drôle d’être mal voyant, mais en plus au Brésil on dirait qu’il font exprès de rendre la vie des mal voyants encore moins drôle. A priori, ça ne choque personne, personne ne semble porter plainte et si les signalisations existent, c’est sûrement qu’il y a une loi qui a été voté pour imposer la signalisation d’aide aux mal voyant. Tout ça se termine dans des dépenses inutiles, la risée de certains comme moi. Souvent les brésiliens me parle de Charles Degaulles, qui a dit que les brésiliens n’était pas un peuple sérieux, je crois que je tiens une belle preuve. Heureusement, ici les gens sont cordiaux et toujours près à aider, et ça c’est la meilleure des signalisations pour les aveugles.

Dans ma ville, à Balneario Camboriu, c’est un peu plus sérieux, mais c’est tout de même pas très folichon, car le problème c’est que le trottoir n’appartient pas à la ville, il appartient à l’immeuble ou la maison qui borde le trottoir, d’où le manque total d’harmonisation et de concertation entre voisin.

Je suis sûr qu’aujourd’hui, le smartphone et des chaussures connectées font bien mieux que la signalisation.

Mode d’emploi pour conduire au Brésil

Vu que ça va faire 9 ans que j’habite dans ce super magnifique pays des extrème , le Brésil, je peux tirer un bilan de la conduite au Brésil et je peux aussi écrire un mode d’emploi, ou plutôt un manuel de survie quand on est au volant au Brésil. C’est plutôt positif.

Le bilan : 9 ans au Brésil Zéro accident Zéro arrestation, 3 blitz (barrage de police), une bonne dizaine d’infractions la plupart pour excès de vitesse et 2 grillage de feu rouge.

Conduite au Brésil mode d’emploi.

la conduite au Brésil: interdiction de stationner

Validation du permis de conduire.

Une des premières choses à faire en arrivant au Brésil, c’est de valider le  permis de conduire étranger (permis français par exemple) pour obtenir un permis brésilien. On devra renouveler régulièrement avec des périodes qui varient selon l’âge. Pour moi c’est tous les 5 ans. On a tout intérêt à faire la démarche le plus tôt possible car au bout d’un an, ce n’est plus possible, il faudra passer le permis brésilien comme un brésilien normal.  La validation est assez cool, il faut passer un test psychologique, une visite médicale et remplir des papiers (pas beaucoup plus qu’en France, mais il semble qu’il m’ait  fallu que je traduise mon permis par un traducteur assermenté).

Pour ceux qui viennent au Brésil en vacances, il est préférable d’avoir un permis de conduire international.

la conduite au Brésil:  sens interdit

Adaptation

Pour conduire au Brésil, il faut tout d’abord un temps d’adaptation de quelques mois, voir quelques années. Ayant conduit dans différents pays du monde, j’avais déjà une certaine expérience de conduite dangereuse, mais chaque pays possède un code de conduite qui n’est écrit dans aucun manuel, alors, il faut apprendre sur le tas.

la conduite au Brésil: accident

Les précautions

  • Prendre une assurance tout risque. (3000 real par an pour une grosse voiture type Dodge Journey) et 1500 reals (pour un kia picanto) .
  • Rouler à  10 km/h en dessous des vitesses limites (pas en ville quand même). Je savoure ce point, car des fois, j’ai 10 voitures derrière moi qui klaxonnent. C’est un peu ma revanche de Français ronchon. Il faut savoir que souvent il faut deviner les panneaux de fin d’interdiction, car ils sont inexistants.
  • Rouler derrière un bus, ça peut servir de bouclier et en plus ça fait économiser du Carburant.
  • Respecter les distances entre les véhicules, vous verrez un nombre incroyable de voiture qui vont vous doubler et se mettre carrément devant vous, il faut alors ralentir pour se retrouver avec une bonne distance.
  • Regarder très souvent dans les 3 retroviseurs, c’est la clé. Les motos double à droite, dans les bouchons, c’est pire.
  • Eviter de rouler la nuit, quel que soit la route.
  • Bien sûr respecter le code de la route qui est à peu près le même qu’en France.
  • Mettre la ceinture ! Acheter des voitures avec plein d’Airbag, c’est mieux.
  • Rouler avec les phares allumés, même le jour. Personne ne le fait, mais moi je le fais.
  • Quand on vous fait  des appels de phares parce que vous n’allez pas assez vite, aidez la voiture à vous doubler pour ne plus être embêté et surtout pour qu’elle ne vous rentre pas dedans, si vous freinez d’un seul coup. L’espace devant la voiture et tout aussi important que l’espace derrière la voiture.
  • On dit que certains flics acceptent des pourboires, mais je ne m’y risquerais vraiment pas. De toutes façons les amendes ne sont pas très chères, mais attention, ici aussi les permis sont à points.

la conduite au Brésil: interdiction de stationner

Constatations

  • Avec un peu d’expérience, on sait anticiper ce que vont faire les conducteurs notamment le clignotant ce n’est pas leur fort.
  • Regarder la plaque d’immatriculation, il y a certaines villes où les conducteurs sont vraiment mauvais.
    Les lombadas c’est un problème, mais après 1 ou 2 ans, ça rentre dans le gène du conducteur et on se prend rarement un lombada plein pot.
  • Respecter scrupuleusement les limites de vitesse.
  • Une rue en sens interdit ne veut pas dire que vous n’allez pas vous trouver nez à nez avec une moto ou une voiture.
  • Ne pensez pas que vous allez éduquer les Brésiliens pour leur conduite. Donc pas de doigt du milieu, pas d’insultes, juste profil bas et il faut demander pardon avec un grand sourire (c’est universel). C’est plus vite dit que fait, parfois on a vraiment envie de gueuler un bon coup. Dans ma tête je me dis  » pode ultrapassar, contina atrasado »
  • Beaucoup de brésiliens mettent un autocollant derrière leur voiture du style « dans les mains de dieu » ou encore « Jésus est mon guide »… ces gens là doivent  penser que ça les protège des accidents. Ces gens là sont totalement inconscients !

la conduite au Brésil: transport illicite

Les dangers

  • Les vélos ne respectent absolument pas le code de la route. Même si on ne craint pas beaucoup pour sa vie avec les cyclistes, si on en tue un, je pense que ça va nous pourrir la vie.
  • Les motos , très nombreuses sont aussi problématiques. Tout comme sur le périphérique  à paris, il faut toujours laissez de l’espace pour les motos. Heureusement, ils aiment Klaxonner.
  • Ici pas de contrôle technique (sauf quand on vend la voiture) alors, on voit de véritables voitures en ruine qui roulent tranquillement sans phares, sans feu stop. Heureusement on se rend compte rapidement quand on a affaire avec une ruine.

la conduite au Brésil: voiture  défectueuse et rouillée

  • Tout est permis, à partir du moment où l’on ne se fait pas arrêter par la police. Donc tout est permis.
  • L’alcool est vraiment un fléau et le samedi soir, il faut vraiment se méfier. En tant qu’ancien proprio de parking (à côté d’une boîte de nuit) j’ai vu des gens quitter le parking dans un état plus que pitoyable.
  • La vitesse, bien sûr. Tout comme l’alcool, ça existe un peu partout dans le monde.
  • Certaines fois, on se prend un nid de poule, ça peut faire mal oui. C’est pour cela, que je ne roule pas la nuit. (enfin j’évite).

la conduite au Brésil: interdiction d'aller tout droit

Quelques trucs à savoir

  • L’usage du clignotant est rare. Souvent on met le clignotant après avoir freiné. J’ai vu toutes les variantes de l’usage du clignotant comme celle de mettre son clignotant droit pour tourner à gauche….
  • Quand on tourne à gauche, on fait une petite embardée à droite pour prendre le virage (c’est le côté Formule 1 du Brésilien).
  • Beaucoup de voitures ont des feux arrières défectueux, c’est bon à savoir.
  • Mettre son clignotant ne vous rend pas prioritaire.
  • Comme dans tous les pays, il existe une sphère virtuelle autour de la voiture. Exemple au liban cette sphère est très limitée, ici au Brésil, on peut forcer le passage car souvent le brésilien à trop peur d’érafler ça voiture qu’il a payé à crédit sur 5 ans. On peut donc tirer avantage de se fait.
  • Faire l’usage du Klaxon à volonté, appel de phare aussi, mais attention, il se peut qu’ensuite on vous fasse une petite queue de poisson pour vous embêter.
  • Quand vous vous garez, ne le faites en poussant la voiture avec votre pare-choc, c’est très mal vu.
  • Ne pas perdre de vue que tout conducteur pourrait être armé et vous tirer une balle dans la tête.
  • Si vous avez les moyens, achetez vous une voiture avec boîte automatique, car avec les dos d’âne, on n’arrête pas de rétrograder et d’ accélérer, la boîte automatique est un confort. De plus pour les démarrages au feu vert, on peut griller pratiquement toutes les autres voitures.  Il y a d’autres avantages avec le boîte automatique, comme celle de bien coller un véhicule dans les bouchons afin que personne ne puisse se faufiler devant vous.
  • Le brésilien considère sa voiture comme un patrimoine, il l’a bichonne! Donc il va virer au rouge, si on égratigne sa voiture : c’est le grand paradoxe.
  • Le brésilien qui est très courtois en général se transforme souvent en imbécile quand il est au volant.

Conclusion

Il est vrai que conduite au sud du Brésil est différente de celle du nord. Il est vrai que la conduite dans ma petite ville balnéaire n’a rien à voir avec São Paulo. En termes de statistiques, quand je vais conduire mes enfants à l’école le matin, je compte en moyenne 10 infractions du code de la route pour 3 kilomètres de route, c’est un chiffre assez élevé à mon goût.

Les brésiliens conduisent moins bien que les Français qui eux conduisent moins bien que les Anglais. Mais les libanais conduisent moins bien que les brésiliens, et les égyptiens moins bien que les libanais…. Bref, en attendant la Google Car, la grande majorité des peuples conduit mal et loin de moi l’intention de vouloir blesser les brésiliens quand je parle de leur conduite. D’ailleurs ici, on m’appelle la limace quand je conduis.

Finalement, ce que je viens d’écrire, c’est juste un code de conduite universel qui doit s’appliquer dans tous les pays du monde. 

Ne perdons pas de vue, que le Brésil est le premier au monde en termes d’homicide au volant

 

Comment faut-il faire pour travailler au Brésil?

Immigrer et travailler au Brésil peut être un bon plan. Si on est ingénieur avec une bonne expérience en Management et qu’on parle le Brésilien on peut trouver du travail avec des salaires équivalents à ceux de la France, voire carrément mieux payés. Cela dit, il faut pouvoir obtenir un visa de la part des autorités Brésiliennes un visa Permanent. Ce qui n’est pas gagné d’avance.  Il vous faudra consulter la page du consulat qui explique bien cela (cliquer ici)

Si on rentre dans une des cases d’obtention d’un visa « no problem ». Mais absolument nos problem! 

Quelques exemples pour obtenir un visa facilement :

  • Vous voulez monter un business au Brésil, et vous apporter 150 000 reals pour monter votre affaire. 150 000 reals ça représente 50 000 € ce qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde.
  • Vous vous mariez avec une belle brésilienne (moche c’est possible aussi) . Dans ce cas c’est ultra simple.
  • Vous vous mariez avec un étranger qui habite le Brésil et qui a un visa permanent.

Si vous voulez tout de même travailler au Brésil sans visa, vous pourrez le faire dans la clandestinité et je vous souhaite bonne chance pour ne pas crever la gueule ouverte.

Si vous êtes dans les bonnes cases, il vous faudra donc faire une demande de visa dans votre pays d’origine  et si vous avez un visa de touriste, il faudra retourner dans votre pays pour faire le visa. Prévoir un bon délai pour réunir les papiers et obtenir le visa.

Une fois le visa en poche, vous prenez l’avion (ou le bus) et vous arrivez au Brésil. La première chose que vous allez faire, c’est une fête et ensuite vous allez devoir faire :

  • Une demande de CPF (le truc qui va vous emmerder toute votre vie, car il faudra faire vos déclarations d’impôts même si vous n’habitez plus dans ce pays!).
  • Une demande de RNE (la carte de séjour) renouvelable tout les dix ans.
  • Une fois que vous avez ces deux cartes, vous devez faire une carte de travail si vous voulez travailler dans une entreprise, (cette carte n’est pas difficile à avoir si vous avez le CPF et le RNE).
  • Si vous devenez travailleur indépendant, pas besoin de carte de travail, vous devrez monter vos petites entreprises, ce qui n’est pas aussi simple car les Brésiliens aiment les papiers.
  • Si vous monter une micro entreprise -auto entrepreneurs) , en revanche, il n’y a rien de plus simple, vraiment hyper simple, on fait ça en ligne.

Si vous avez un peu d’argent vous pouvez vous faire aider par des gens qui ne font que ça, on appelle ça des despachantes et ils ont souvent leur bureau à côté du bureau de la police où on délivre le RNE. Pour le CPF c’est au ministère des finances (receita federal), ni plus ni moins à l’hôtel des impôts

En règle général, les Brésiliens aiment que les étrangers viennent travailler chez eux, il n’y aura donc aucune barrière et discrimination contrairement à certains autres pays. Pas de délit de faciès !

CAS N° 1 : trouver du boulot sur place.

Tout cela prend du temps, alors vous allez devoir patienter pour trouver du boulot, il faudra donc avoir une petite trésorerie avant de décrocher un emploi digne de ce nom. Si vous voulez être prof de langue dans une école de langue, vous allez crever la dalle, il faudra trouver un boulot plus rémunérateur ou être chauffeur de taxi la nuit.

Les salaires au Brésil ne sont pas élevés, donc attention.

A moins que vous ayez une spécialisation que personne n’a au Brésil, être salarié au Brésil, c’est synonyme de précarité, pauvreté et galère, même avec un bon diplôme. Tout dépend aussi de l’endroit où vous vous trouvez également. Il est sûr qu’à Sao Paulo vous allez trouver plus facilement, mais le niveau de vie est élevé.

Mon cas personnel 

Enfin tout dépend vraiment de votre profil. Personnellement j’ai trouvé un boulot  rémunéré à 6000 dollars par mois + bonus. Directeur des ventes pour une société Canadienne. Puis j’ai cumulé avec d’autres représentations commerciales avec un objectif de gagner environ 15 000 dollars par mois.  J’ai abandonné l’affaire pour cause de « burn out » et je ne voyais plus ma famille. Cela dit, j’avais à l’époque un énorme carnet d’adresse international, une très bonne réputation dans le monde des télécoms et une très très grosse expérience. Mon cas n’est pas forcément un cas typique et maintenant j’ai décroché complètement.

Cas N° 2 : Vous êtes envoyé par une entreprise.

Si vous êtes envoyé par une entreprise, les choses sont plus faciles, c’est l’entreprise qui va se charger de tout. Même si vous ne rentrez pas dans les critères de visa permanent, il y a des techniques pour entrer dans les cases et des avocats spécialisés dans le domaine vont vous faire cela aux petits oignons.  Ce ne sont pas des avocats véreux non, ce sont des avocats qui vont aider l’entreprise à faire une recherche d’employé sur le marché local et vont rédiger la demande de façon à ce que seul une personne au monde corresponde aux critères de la demande. « Vous »

Exemple: Ingénieur en telecom, parlant le français connaissant parfaitement les faisceaux hertziens X405 et le borlan12 et la moulinette zorglub 25, ayant travaillé pour la société BIBI pendant 5 ans comme chef de projet trilingue. (c’est vous)

Voyez c’est très simple, il faut rentrer dans les cases et avoir un peu de temps devant soi.

Mon cas personnel 

Avant de partir au Brésil, j’étais en contact avec un société Italienne qui fabriquait des équipements télécom high tech. Le deal étant que j’installe une filiale Brésilienne de cette société et monter une usine locale de fabrication. Je bénéficiais d’une grande confiance de la part de cette société italienne du fait que je leur avais ouvert de nombreuses portes dans le passé.  Nous n’avons pas fait l’affaire pour une question de timing, mais c’était une vrai piste.

Cas N° 3 : Vous êtes envoyé  par le gouvernement français.

Si vous êtes fonctionnaire, policier, militaire, diplomate… il faut creuser aussi pour savoir quels postes peuvent être disponibles pour le Brésil. Là je n’ai pas de conseil à donner. Je ne suis pas dans ce milieu.

Cas N° 4 : Vous vous mettez à votre compte.

Pour moi c’est la seule planche de salut. Si vous êtes artisan et que vous avez un peu d’argent de côté, votre « fortune » est « pratiquement assurée ». Il faudra tout de même avoir les qualités d’un entrepreneur. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a énormément de créneaux à prendre.  Je vois par exemple dans ma région, on ne manque de rien, mais la qualité n’est pas souvent au rendez-vous. Un petit établissement du type « brioche dorée » ferait fortune. Pourquoi pas monter une société de plomberie… Si vous faites dans la qualité, vous aurez des clients. (pour vous faire payer, c’est une autre histoire). Il faudra tout de même avoir l’esprit démerde et savoir être flexible avec les lois et les clients.

Cas N° 5  : Travail à distance

Tiens j’ai oublié de parler de cette fonction, car aujourd’hui je travaille chez moi uniquement via internet, mon épouse fait la même chose et donne des cours de portugais en ligne. Dans ce cas, comme on peut travailler dans le monde, ce modèle économique est superbe. Le seul problème est de faire transférer l’argent quand on dépassr des factures de plus de 3000 dollars (ce qui est rare) Dans ce cas, il faut justifier de la source auprès de vôtre banque.  Une fois qu’on a un RNE et un CPF, pas forcément de créer une entreprise, juste déclarer tous les revenus importés au Brésil en faisant attention que les revenus sont proportionnel aux transfert d’argent internationaux.

Le cas numéro 5 en fait est un cas un peu à part, mais c’est mon cas, et mon expérience, c’est cool, mais parfois c’est pas cool

Cas N° 6 : Vous voulez passer votre retraite au Brésil

Il suffit de justifier d’un montant d’une retraite supérieur à 6000 reals (il y a un temps j’avais vu un truc comme 2000 dollars), aujourd’hui avec le change supérieur à 4, cela fait une retraite de 1500 euros. Une fois qu’on peut justifier ce revenu (retrait plus autres revenus annexes), il suffit de remplir la demande de visa.